Confidences nocturnes ! (Elias ?)

Elias n'avait pas ce genre de réflexions aussi poussées mais auxquelles chacun songera à réfléchir, mais avant de méditer sur ce genre de considérations plus ou moins farfelues je tiens à écrire un post.
Le jeune homme ressentait un amour fou pour Tamako, mais surtout un amour qu'il voulait mesurer pour ne pas la perdre. Il le savait, il avait maintenant trouvé la femme de sa vie, celle avec qui il vivrait avec Saiyuki, Yûsuke et même un autre enfant si leurs conditions de vie le permettaient. Car oui, il réfléchissait, c'était un jeune homme sérieux et il savait bien que la paie de Tamako pour garder les enfants ne suffiraient pas. Yûsuke allait à l'école et Saiyuki n'allait probablement pas tarder à faire de même et c'était quelque chose d'important, Tamako aurait besoin de plus d'argent pour qu'ils puissent tous vivre ensemble.
Et Elias avait pensé à tout ça. Cet été il finirait ses études au pensionnat, il pourrait donner des cours, composer pour des personnes, donner des concerts... Il était prêt à tout pour que leur famille ne vive sans aucun problème et surtout de manière indépendante, il ne voulait pas de l'aide de Shinichi ou de Tom.
Alors pour tout cela, il voulait être le plus parfait des hommes pour Tamako...

Le jeune homme avait tout de même peur... Très peur de rater tout ce qu'il envisageait... Il l'aimait et avait peur de la perdre et ce qu'il avait vécu cette nuit là n'était pas pour l'aider... Alors ses larmes coulèrent et il eut quelques spasmes... Sa bien aimée se réveilla, elle lui caressa la joue et lui demanda ce qu'il avait... Ce qu'il avait : l'envie d'être avec elle, contre elle de la tenir contre lui, lui dire qu'il l'aimait, pour toujours.
Elias essaya de lui faire du bien puis se bloqua... Que pensait-elle ? Etait-il en train de profiter d'elle ? Non... Il ne voulait pas qu'elle pense à lui de cette façon...
Mais ne pouvait s'empêcher à avoir des tas d'images dans la tête, elle avait embrassé sa soeur... Il se demandait si elle avait aimé l'embrasser... Qu'avait-elle ressenti ?

Mais voilà, Tamako lui leva la tête et l'embrassa... Elle l'aimait ! Elle l'aimait... Lui aussi l'aimait, de tout son coeur...
Alors il essaya de prendre sur lui, alors il caressa lentement la peau de son aimée, sous sa chemise de nuit... Au final, il l'enleva délicatement... Mais il n'osait pas regarder le corps de Tamako... Juste le toucher... Ses mains frôlaient sa cuisse, sa hanche, son ventre... Puis plus haut, ses cheveux, sa nuque qu'il massa doucement puis son dos et ses fesses... Tout doucement...
Tamako lui retira tout doucement son tee-shirt... Il rougit mais se laissa faire, se courbant pour l'aider, le jeune homme avait les joues rosies, il aimait la présence de la jeune femme, il aimait sentir ses mains sur son corps, il aimait passer les siennes sur le sien.

Elias remonta ses mains, caressant son dos pour se rapprocher d'elle tandis qu'elle l'embrassait dans le cou, il frisonna à son tour, il soupira de plaisir et inclina sa tête pour l'embrasser.
Il posa sa tête contre l'oreiller pour la regarder dans les yeux. Elle lui demanda si ça allait...

"Oui... Je suis heureux avec toi..."

Lentement ses yeux se baissèrent vers le corps de la jeune femme, il avait les joues rouges, c'était la première fois qu'ils étaient aussi proches...

Il caressa la peau de la jeune femme longuement en regardant sa main passer sur elle. Ses bras dénudés, ses mains, ses hanches, son ventre, ses jambes, il n'osa pas concentrer son regard sur sa poitrine et préféra de loin ses beaux yeux...
Elias la trouvait belle, elle était la plus belle à ses yeux, quoiqu'il arrive elle était parfaite et il l'aimait. Après tout lui avait bien des cicatrices sur tout le corps dont son visage, même si elles étaient -heureusement- fines... Alors devant une femme comme Tamako il ne pouvait que s'incliner...
Il lui fit un beau sourire et lui prit la main avec tendresse avant de la baiser puis d'embrasser Tamako.

"Je veux te connaître, je veux être la personne parfaite pour toi et te rendre heureuse, je veux que tu sois libre grâce à moi... Je t'aime Tamako..."

Il l'aimait et cet amour devenait de plus en plus grand et sage. Mais aussi c'était un amour de grandes personnes... Enfin Elias se sentait homme face à sa bien-aimée qui trop souvent l'avait considéré comme un enfant sans se rendre compte que son esprit était belle et bien celui d'un homme, même s'il était en peine.

Elle, elle voulait juste être avec lui. C’était pas compliqué, elle n’envisageait pas le futur sans lui. Elle aussi avait réfléchit de son côté. Elle ne voulait pas offrir une vie ou ils auraient à se priver à ses enfants ou à Elias. Elle n’était pas idiote, elle savait qu’elle n’était pas riche et que ce serait dur. Mais elle voulait être avec Elias, alors elle se disait que quand Saiyuki irait à l’école elle pourrait trouver un autre travail. Là elle n’avait pas vraiment pu bouger mais elle pourrait essayer de travailler dans un truc de dessin de manga. Elle connaissait quelques portes ou elle pourrait frapper. Elle savait que si ce n’était pas super bien payé, mais plus que ce qu’elle faisait maintenant… Et c’était payé au nombre de planches… Alors peut-être qu’en travaillant beaucoup elle pourrait déjà faire plus ?
Mais en ce moment franchement elle n’y pensait pas. Elle ne pensait qu’à l’homme à ses côtés. Elle se moquait de l’avenir et profitait du présent. En voilà une intelligente. Maintenant elle était dans ses bras, contre lui. IL lui avait retiré sa chemise de nuit, elle s’était vengée en lui retirant son tee-shirt. Elle était tout contre lui. Il caressait son corps, elle caressait le sien avide de le découvrir.
Elle voulait tout connaître du jeune homme, tout comme elle voulait tout lui montrer d’elle-même. Même le tatouage dans son dos. Mais attendez je n’avais pas encore parlé de ce tatouage… Gros OUPS ? Voici la vengeance du tatouage pas masqué.
Lorsqu’elle avait quinze ans, elle se trouvait laide. Très laide. Ses parents n’en avaient que pour sa sœur cadette, une jolie fille au visage fin. Lorsqu’elle sortait du collège c’était sa meilleure amie que l’on regardait. Pourtant elle n’était pas laide elle se trompait, et se complexait pour rien comme beaucoup de filles de son âge.
Un jour qu’elle regardait la télévision, elle avait vu un reportage sur un maitre tatoueur… Pas un avec des stylets électriques… Non un vrai un avec des aiguilles, un qui fait des œuvres d’arts plus que de simples tatouages… Alors comme il habitait non loin de chez elle, elle s’était décidé à lui rendre visite… Et bon la suite de l’histoire était simple, elle avait passé toutes ses économies (de 15ans de vie car elle n’avait jamais le droit de sortir) dans un tatouage. Elle avait souffert… Mais au final une geisha chevauchant un dragon ornait son dos, le tatouage laissait par endroit voir sa peau… Légèrement rosée. Il n’y avait que deux cicatrices sur tout le corps de la jeune femme, une due à la césarienne qu’on lui avait faite à la naissance de Yûsuke… L’autre elle cachée par le tatouage, elle n’en connaissait pas l’origine, ou si elle la connaissait elle n’en avait jamais parlé.
Après avoir finit son tatouage elle ne s’était pas sentie plus belle, mais différente. Elle s’était acceptée, n’avait plus jamais complexé. Alors elle en était devenue belle.
Ses doigts parcouraient le corps de son petit ami. Ils voulaient tout savoir de lui.
Ses mains firent de grands mouvements lents et enveloppants qui couvrent tout le corps de son bien aimé. Pratiqué entre partenaires, ce massage, ces caresses, leur permettaient de se détendre mutuellement, de se rendre disponibles en laissant de côté tous les soucis de la vie quotidienne. S'accorder du temps pour se retrouver, s'occuper ainsi l'un de l'autre crée un espace de partage et une ambiance d'intimité et de complicité propice à l'échange amoureux. (Petit passage juste agrémenté de quelques mots de la description d’un massage californien. XD)
Il dit que ça allait quand elle lui posa la question. Les mains découvraient, elle le regardait toujours, il la regarda. Alors elle fut encore plus heureuse. Il la regardait. Elle sentait son regard, il était aussi doux qu’une caresse. Cette fois se fut-elle qui s’avança pour l’embrasser. Et puis ses lèvres quittèrent celles de son petit ami pour embrasser le reste de son visage. Elle l’aimait. Elle poussait un peu plus loin la découverte du corps du jeune homme à chaque caresse. Elle explorait lentement prenant son temps, redessinant progressivement ses épaules son dos son torse… Ses fesses. Il dit quil voulait être la personne parfaite pour elle...

"Tu es déjà parfait... Tu me rends déjà heureuse... Tant que tu seras là je serais heureuse."

Le jeune homme se délectait de chaque parcelle du corps de sa bien-aimée... Il s'enivrait du doux parfum de sa peau, ne respirant que lui... Peu à peu il découvrait le corps de son aimée et l'appréciait. Il était heureux d'être là, dans ses bras, tout contre elle... Il aurait aimé l'être encore plus mais c'était comme ça, les humains en voulaient toujours plus, alors il essayait de se modérer, de ne pas être trop égocentrique, ils devaient partager...

Elias découvrit la cicatrice du ventre de la jeune femme, il passa ses doigts dessus et devina son origine... Elle s'était battue pour avoir Yûsuke, elle avait souffert. Le jeune homme savait que les femmes souffraient, Arisa avait souffert continuellement, il l'avait toujours remarqué et d'ailleurs il se disait toujours que c'était le lot des femmes de souffrir... Alors quand il était petit il avait été voir sa mère et lui avait promis que la personne dont il serait amoureux serait la plus jolie la plus gentille et la plus intelligente, mais aussi qu'elle serait la plus heureuse grâce à lui, car elle ne souffrirait pas.
À l'époque, sa mère l'avait réprimandé. Elle avait dit au petit garçon que les femmes n'étaient pas pour lui, qu'elles le feraient souffrir s'il s'y attaché trop.
Elias était parti une journée entière de la maison, se cachant dans sa cabane avec son petit violon. Il était revenu le lendemain en demandant à sa mère si ça se pouvait qu'il soit avec un garçon puisque les filles il n'avait pas le droit. Arisa avait rit, l'avait pris dans ses bras et lui dit qu'il verrait de lui-même, l'important étant qu'il soit le plus heureux au monde, il avait alors répondu que si elle restait avec lui ça irait sans garçon ni fille. Elias avait à peu près l'âge de Yûsuke à ce moment là. Arisa, qui était déjà une faible femme était ensuite partie dans la cuisine où elle avait pleuré. Elle savait que Elias était trop différent, qu'il ne resterait pas éternellement avec elle et surtout qu'elle ne vivrait pas très longtemps...
Elle était malade et après le départ de Tom, sa maladie sembla s'agraver, elle était bien sûre soulagée qu'il ne puisse plus faire de mal à Elias, mais elle ne ressentait plus aucune force et même si le petit garçon était sage et calme, il restait un enfant, épris de liberté. Elias s'en allait au moins une fois par semaine, seul malgré son jeune âge, il allait rejoindre sa cabane dans les arbres et y restait jusqu'à ce qu'il ait trouvé ce qui lui manquait pour revenir.
Arisa avait donc eu peur que en grandissant il chercher quelque chose de tellement gros qu'il ne reviendrait jamais. Et ce qu'il se passa quand il quitta la maison. Comme d'habitude il ne dit rien, il partit juste, mais cette fois ce n'était pas dans la petite cabane du jardin, mais la grande ville et son but était simple : être heureux.
Il avait dit à sa mère qu'il lui écrirait, qu'il reviendrait quand il serait heureux...
Et maintenant qu'il l'était, Arisa n'était plus de ce monde...

Elias resta bloqué un instant sur cette cicatrice qui lui rappelait tant de souvenirs... Puis il profita des caresses de la jeune femme tout en faisant de même... Il passa lentement sa main dans son dos... Elle l'embrassa, il rougit de plaisir et déclara qu'il voulait la rendre heureuse, être parfait pour elle. Tamako lui répondit qu'il l'était déjà et qu'il la rendait heureuse... Elle ajouta aussi que tant qu'il était là il la rendrait heureuse...

"C'est... C'est pareil pour moi Tamako... J'ai trouvé le bonheur en cette famille, tu me rends heureux, je suis à toi pour toujours."Oui, il avait trouvé le bonheur... Et si les dires de sa mère s'étaient avérés exacts, elle n'avait quand même pas mentionné à quel point c'était bon de se sentir à sa place...
Le jeune homme ferma doucement les yeux tout en étant dans les bras de celle qu'il aimait, il la sentit frissonner et attrapa la couverture pour les recouvrir tous deux. Il sourit, un beau sourire d'enfant qu'il n'avait eu qu'une fois adulte... Il se sentait bien, au chaud... Lentement il reprit ses caresses et c'est alors qu'il sentit une autre cicatrice dans le dos de la jeune femme... Alors son visage se referma un peu, pour quoi avait-elle souffert encore ?

Il se redressa lentement, aidé par Tamako qui avait compris ce qu'il faisait aparemment... Elias se dit alors qu'il allait la masser pour qu'elle se détende... Il la fit se mettre sur le ventre et se mit à genoux à côté d'elle. C'est alors qu'il put voir son magnifique tatouage.
Elias n'avait jamais été contre les tatouages, il était plutôt fier du sien car c'était Arisa qui lui avait fait -enfin elle le lui avait dit car lui ne s'en souvient pas !- pour dire qu'il appartenait à son clan. Alors ça lui allait très bien, surtout que pour lui à l'époque il n'y avait rien de plus important que sa mère adoptive, Arisa...

Elias resta d'abord sans voix, observant le tatouage, passant ses doigts dessus doucement... Puis il s'approcha du cou de sa bien aimée pour y déposer un baiser, chuchotant à son oreille :

"Tu as plus de secrets que je le pensais... Ton tatouage est magnifique..."

Il embrassa le dos de la jeune femme puis commença son massage (californien ?), se mettant à genoux à côté d'elle...
Bientôt le soutien gorge de Tamako le gêna pour son massage, alors il le dégrafa tout en embrassant la jeune femme dans le cou pour ne pas l'inquiéter. Elias poursuivit doucement son massage, la nuque, le dos, un peu les cuisses... Elle ne pourrait que passer une bonne journée après ça.

Leurs caresses se faisaient intimes, c’était la première fois qu’ils agissaient ainsi l’un envers l’autre. Mais c’était bien. Cela faisait du bien cette proximité nouvelle entre eux. Une proximité qu’elle avait recherchée. Désireuse d’être une femme pour lui.
Elle en avait quelque part mare de ne pas être plus. Elle voulait Elias. Elle voulait vivre avec lui, mais elle voulait être une femme. Elle voulait qu’il la voie comme une femme. Car elle le voyait comme un homme. Pas comme un enfant. Plus comme un enfant.
Quand elle l’avait rencontrée la première fois. Elle avait vu un enfant. Un enfant qui devait assurer des erreurs de grands, de grandes erreurs. Enfin non qui devait être un père. Elle avait vu un enfant qui devait grandir et être un père. Et au final elle avait découvert un homme.
Elle en était tombée amoureuse. Ce n’avait pas été le coup de foudre. Non. Leur amour était arrivé doucement… Presque naturellement pour elle. Elle ne s’était pas forcée à tomber amoureuse. Lorsqu’il l’avait embrassé, la toute première fois elle s’était juste dit on s’aime… Puis qu’elle ne ferait pas son bonheur.
Pourtant ils avaient commencé à sortir ensemble… Enfin si ce terme convenait. Ils avaient commencé à se voir l’un l’autre comme des amoureux. Et là elle cassait en quelque sorte l’harmonie de leur couple en ayant passé sa main sous le tee-shirt d’Elias en voulant… En voulant se prouver des choses qu’elle n’avait pas à se prouver. Elle avait forcée les choses. Et pourtant maintenant dans ses bras elle ne regrettait rien.
Oui elle avait forcé le destin, oui elle voulait qu’il l’aime et la désire. Elle voulait être près de lui. Elle voulait lui transmettre son amour autrement que par des paroles, autrement que par des baisers trop furtifs. Elle voulait lui montrer. Se prouver qu’elle était spéciale.
Etait-ce la bonne méthode ? Pas forcément, mais au final elle n’y pensait plus se laissant aller à le caresser. Il lui dit qu’il voulait être la personne parfaite pour elle. Mais pour elle il était déjà parfait… Ses mains s’attardèrent sur son ventre… Sur la cicatrice qu’il lui restait de la césarienne. Elle ne savait pas à quoi il pensait.
Mais leurs caresses reprirent. Il lui dit que c’était pareil pour lui. Qu’elle le rendait heureux. Il lui dit qu’il était à elle pour toujours.
C’était ce qu’elle avait voulut entendre. Mais elle n’en fut pas heureuse. Elle en ressentit une âpreté. Il lui fit un sourire d’enfant… Un sourire magnifique. Et c’était lui qu’elle emprisonnait ? Non il devait être libre.

« Non Elias, tu es libres. Tu dois être libre. »

Les mains du jeune homme se posèrent sur son dos… Il dut sentir la cicatrice sur son dos. Il commença à se redresser elle l’y aida. Il la fit mettre sur le dos, elle ne comprenait pas bien ce qu’il voulait mais elle lui faisait confiance. De plus elle voulait lui montrer son tatouage comment le jeune homme le prendrait-il ?
Bien il se pencha sur elle murmura quelques mots dans son oreille après l’avoir embrassée dans le coup… Comment-ça un secret… Il lui glissa à l’oreille avant qu’il ne reparte :

« Il n’attendait que tu le découvres… »

Il embrassa son dos avant de commencer un massage… Cela la détendit. Il dégrafa son soutien lolos, l’embrassa dans le cou avant de reprendre son massage, tout son dos y passa, ses hanches, ses cuisse ? Bon peut-être que là c’était plus un massage. Elle le laissa faire. Et puis à un moment se redressa (sans faire attention à son soutien gorge qui tombait mais elle se retourna et l’embrassa avant de lui glisser qu’ils échangeaient les rôles. Elle le fit s’allonger et cette fois se fut elle qui le massa. Elle fit attention à ses cicatrices. Elle aimait tout autant le masser qu’être massée… Elle voulait qu’Elias se détende. Qu’il soit bien.

Le jeune homme était inquiet de ce que Tamako pouvait penser de lui... En fait il aurait payé cher pour lire dans les pensées des gens qu'il côtoyait mais ce serait tricher que de voir en eux...
Et à vrai dire la tournure des événements l'inquiétait un peu... Et si Saiyuki ouvrait la porte, là, maintenant ?

Quelque part Elias aurait aimé que les enfants ne soient pas encore là, que Tamako et lui puissent commencer au départ... Le flirt, les rencontres de plus en plus souvent, l'acte, l'emménagement et les enfants à la fin.
Pour eux c'étaient l'inverse, ils s'étaient rencontrés grâce aux enfants et dès le départ ils avaient eu quelques problèmes... Elias ne se sentait pas à l'aise, Tamako ne voyait que Saiyuki qui se perdait... Puis il y eut son accident, ils passèrent plus de temps ensembles, Saiyuki s'attachant de plus en plus à son père... Et enfin il finit par lui dire qu'il l'aimait...
Seulement la encore dans leur relation tout était bien différent de ce que le jeune homme avait vécu auparavant... Et il était par ailleurs persuadé que c'était la meilleur chose qui soit : que cette relation là soit différente.
Dès le départ ils avaient fixés qu'ils ne pouvaient pas trop se toucher tant que Elias était convalescent... Mais même à ce moment où il allait mieux, ils n'osaient pas plus... Ce ne fut qu'en cette nuit que Tamako se rapprocha significativement de lui.
Au départ, Elias pensait que cela en resterait là, quelques baisers, des caresses un peu plus osées peut-être... Mais au final il se laissait emporter par son désir et Tamako ne semblait pas dire non, bien au contraire...

Le jeune homme se laissa aller à ses sentiments et dit à son aimée qu'il était à elle pour toujours, lui qui était épris de liberté plus que quiconque revendiquait une appartenance ?

"Tu sais, j'ai été libre longtemps et si tes bras sont une cage, ça me va parfaitement."

Il ne savait pas si il faisait des bourdes ou pas, mais peu lui importait la liberté à ce moment prcis, son bonheur prédominait, il était gagnant.

Ses doigts scrutaient le corps de la jeune femme jusqu'à découvrir une autre cicatrice qui le mena à un tatouage, qui était vraiment un dessin sur peau, un chef d'oeuvre, Elias n'en avait jamais vu de tel en fait...
Il dit ce qu'il pensait à Tamako, il était agréablement surpris que celle qui au départ ressembalit à une jeune femme sans histoires ait des choses achées, des choses à découvrir...
Elias s'appliqua à lui faire un massage intégral, évitant cependant très soigneusement les fesses... Il commençait à avoir mal aux bras mais n'osa s'arrêter que lorsqu'elle se tourna vers lui pour l'embrasser et lui dire qu'ils échangeaient les rôles... Elias était rouge comme une pivoine, Tamako le massait doucement et surtout, il se l'imaginait seins nus au-dessus de lui...
Le jeune homme cacha sa tête dans l'oreiller puis essaya de se détendre. Tamako était des plus douces avec lui et il ne ressentait aucune douleur mais il avait un peu peur d'avoir mal tout de même alors il n'arrivait pas à se détendre complètement.
Au final Elias se laissa faire, s'endormant presque il ferma les yeux puis doucement se retourna, attirant Tamako contre lui, ils reprirent donc leur place initiale, sur le côté, sauf que la jeune femme avait ses seins nus collés à la poitrine du jeune homme.
Elias ouvrit les yeux avec un air inquiet, il fixa les yeux de Tamako et desserra son étreinte.

"Pardon, je... Enfin je ne voulais pas te déshabiller enfin si mais..."

Elias était tout gêné, ça allait trop vite ! Il ne voulait pas la forcer comme ça, bouhouhou, il avait peur qu'elle lui en veuille, qu'elle lui dise de partir... Ou pire encore...
Il l'embrassa pour se rattraper sans lui laisser le temps de répondre et au final se demanda ce qu'il faisait... Il perdait le contrôle !
Le jeune homme tenta de se calmer en soufflant les yeux fermés.

Il voulait que ses bras deviennent des cages, elle se refusait à ça. Elle avait voulut qu’il soit à elle, elle avait voulut qu’il l’aime, il l’aimait. Elle avait voulut qu’il soit contre elle, il l’était. Elle avait désirait qu’ils aillent plus loin qu’ils n’étaient jamais allée, et ils étaient tout deux nus.
Elle n’avait aucun droit d’emprisonner cet homme, elle ne pouvait s’y résoudre. Le fait qu’Elias soit libre ne le rendait-il pas plus désirable ? Elle l’aimait, elle le désirait mais elle ne voulait pas qu’il lui appartienne. Ce qu’elle était compliquée…
Elle voulait le repousser lui dire qu’elle ne voulait pas qu’il soit comme ça, qu’elle voulait qu’il soit libre, qu’il puisse toujours choisir de s’éloigner si elle ne lui suffisait plus… S’il ne l’aimait plus. Elle voulait qu’il soit plus égoïste.
Mais les caresses du jeune homme lui enlevèrent tout envie de le repousser, il la massait, la caressait aussi, faisant naitre en elle des frissons. Elle regarda l’heure. Ce serait bientôt finit, bientôt les enfants se réveilleraient… Bientôt mais pas de suite, ils avaient encore un peu de temps (sans prendre en compte celui que les enfants avait perdu pendant la nuit. Mais elle ne comptait pas dessus, probablement que les enfants dormiraient plus mais elle ne voulait pas prendre de risque.) Alors elle le fit s’allonger échangeant les rôles.
Mais il avait peur d’avoir mal, il ne se détendait pas totalement. Pourtant elle était douce, elle faisait attention. Elle voulait lui faire autant de bien que ce que lui avait fait à son corps, la détendant un maximum. Finalement il se laissa aller et elle le massa peut-être moins bien qu’il ne l’avait fait pour elle, mais avec autant si ce n’est plus de douceur et d’attention.
Il finit par se retourner à l’attirer à elle. Collant pour la première fois réellement leurs corps. Tamako était loin d’être gênée au contraire.
Elle aimait être réellement en contact avec lui, ne plus avoir ce bout de tissus entre eux. Pouvoir se presser contre lui.
Elias pourtant pris peur, était-il allé trop loin ? Il relâcha son étreinte et la regarda. Elle voyait du désir dans ses yeux, désir contenu par son inquiétude d’être allé trop loin.
Il s’excusa, il lui dit qu’il n’avait pas voulu la déshabiller. Elle n’en aurait pas mis sa main au feu… Il ne la démentit pas.
S’il ne s’était arrêté pour l’embrasser elle l’aurait elle-même fait ne souhaitant pas entendre le reste de sa phrase. Il essaya de se maitriser elle ne l’y aida pas se serrant à nouveau contre lui. Ce fut elle qui l’embrassa. Elle lui fit remarquer que si elle avait désiré l’arrêter elle l’aurait fait. Ses mains caressèrent son corps. Elle se demandait si elle oserait, et elle osa. Elle passa ses mains sous le caleçon d’Elias, sur ses fesses qu’elle caressa.

Le jeune homme lui avait fait un massage complet, et même si cela lui faisait un peu mal il continuait car après tout la douleur était supportable et surtout, savoir que Tamako appréciait le soulageait énormément.
Alors il fit tout son possible pour que le massage devienne une caresse des plus agréables sur la peau de sa bien-aimée. Les minutes défilaient au rythme des secondes et la jeune femme finit par se redresser, l'embrassant puis le mettant lui-même sur le ventre... Il se mettait rarement dans cette position depuis son "accident" de peur d'écraser ses côtes ou de se faire simplement très mal. Mais au final le massage de Tamako l'apaisa et il se releva, plus doux que jamais, l'attirant dans ses bras.
Seulement il n'avait pas prévu que son soutien gorge se soit enlevé. En temps normal, il en aurait largement profité, mais là, c'était Tamako !
Il ne pouvait pas faire n'importe quoi, alors il avait peur il était inquiet en se demandant ce qu'elle ressentait, si elle voulait vraiment continuer.
Tamako se serra contre lui alors qu'il essayait de se reprendre, Elias rougit puis se laissa embrasser.
Il sentait les mains de la jeune femme descendre dans son dos puis passer dans son caleçon pour caresser ses fesses... Elias se laissa faire, embrassa Tamako un peu plus amoureusement que d'habitude, se laissant aller à ses désirs. Il lui embrassa ensuite le cou en faisant de même, ses mains descendant sur ses sous-vêtements puis s'introduisant à l'intérieur caressant ses fesses doucement, comme s'il les massait.
Heureusement leurs corps étaient cachés par les draps, ainsi la moindre intrusion serait probablement sans trop de conséquence...
Elias avait à présent le sourire aux lèvres même si ses joues étaient toujours rouges par la chaleur que leurs deux corps dégageaient, par le plaisir et aussi la gêne qui lui montait aux joues.

Kelly était bien loin de ses deux tourtereaux très effusifs… Elle s’était réveillée avec le jour, elle avait regardé sa montre, objet ne la quittant jamais. Cinq heures. Elle regarda son petit ami qui était endormi, plongé dans un sommeil paisible. Elle se dit encore une fois qu’elle était égoïste. Il était gentil ce jeune homme, très gentil, trop gentil avec elle.
Elle lui avait parlé de Zachary, elle lui avait tout dit. Elle lui avait même parlé de son désir de mourir… Qu’elle ne pouvait assouvir car elle savait qu’elle ferait mal aux gens. Surtout à son frère ainé. Elle s’était aussi excusée. Elle avait aussi beaucoup pleuré. Et lui il l’avait écouté sans rien dire acquiesçant parfois. Elle avait vu son regard choqué et puis peiné alors elle avait arrêté. Il lui avait demandé de reprendre, lui disant que même si ça lui faisait mal il voulait la connaître.
Et puis il disait que s’il ne savait pas il ne pourrait pas l’aider à aller mieux. Au final elle s’était confiée plus facilement à un presque inconnue qu’à son frère. Elle ne l’avait pas du tout protégé. Peut-être qu’elle ne tenait pas assez à lui, elle profitait de sa gentillesse. Pour l’instant. Elle ferait tout pour en tomber amoureuse. Elle se l’était promis..
Elle allait être quelqu’un de bien, il l’aimait. Elle ne l’aimait pas vraiment plus qu’un simple ami… Mais pouvait-elle aimer à nouveau ? Elle s’y forcerait elle apprendrait. Si elle ne l’aimait pas elle l’appréciait, c’était déjà un début non ? Même si ça serait dur elle y arriverait.
Ce qu’elle regrettait c’était de se servir de lui, elle le lui avait dit mais lui, lui avait répondu que si c’était pour ne pas la perdre il était d’accord. Il lui avait dit qu’avec lui elle oublierait Zachary. Qu’elle tomberait amoureuse de lui. Qu’ils feraient tout pour.
Elle se dit qu’il était tôt qu’elle devait se rendormir, et c’est ce qu’elle fit non pur bien longtemps car elle était de nouveau réveillée vers sept heures. Elle chercha de nouveau à se rendormir. Elle n’y parvint pas. Elle se leva donc sans faire de bruit pour ne pas le réveiller.
Elle se rendit aux WC qui faisaient partie de la salle d’eau. Elle en profita pour regarder son reflet dans la glace. Elle n’avait pas l’air vraiment en forme mais à parier qu’elle avait déjà l’air mieux qu’avant. Avant elle parlait de cette nuit ou elle avait été plus cruelle que dans tout le restant de sa vie.
Elle se lava le visage. Le pyjama que lui avait prêté Pierre était bien trop grand pour elle. Mais bon. Elle se débrouilla pour ne pas le tremper. Lorsqu’elle eut finit elle se rendit dans la toute petite cuisine du jeune homme et elle fit le petit déjeuné. Elle voulait lui faire plaisir.
Elle croisa alors le regard de son portable. (Oui un regard…) Elle devait peut-être appeler son frère ? Ou du moins lui dire qu’elle allait bien. Mieux. Alors elle prit son portable et lut le message de son frère. Il lui dit qu’elle pouvait ne pas passer si elle préférait rester avec son petit ami. Elle se dit qu’elle ferait ça. Elle voulait vraiment mieux le connaître, cette nuit là elle avait été la seule à parler. Alors elle resterait avec lui s’il le voulait bien. Elle écrivit un message.

~C’est ce que je vais faire. Merci pour hier soir. Encore une fois je suis désolée… Je t’aime grand frère. Profite bien de ta journée. Bisous de huit badaboum.~

Pierre se leva, il était encore un peu dans les vapes et les odeurs de pains chaud et de chocolat le troublaient… (Kelly avait un peu farfouillé dans les étagères du jeune homme.) Mais bon la matinée commençait et c’était bien. Kelly avait faillit ne pas passer la nuit.

Tamako était contre Elias maintenant. Elle s’était d’abord laissée allée à son massage. C’était relaxant. Et puis surtout c’était ses mains à lui. Cela aurait été celles de n’importe qui d’autre pas sûr qu’elle aurait autant apprécié si le massage était venu d’un autre. Non, c’était sûr en fait. Son cœur ne se serait pas autant emballé. Et puis elle ne se serait pas assez laissée allée.
Puis elle avait décidé que ce serait bien d’échanger bien qu’il ressente ça. Elle n’était pas sûre que ce soit une bonne idée pour bien des raisons mais elle voulait essayer. Et puis au final elle avait autant apprécié le masser que se faire masser.
Bientôt cependant il s’était retourné et l’avait attiré à lui. Il s’était trouvé gêné, normal le soutien gorge de la jeune femme avait glissé. Et elle n’en ressentait pas la moindre honte. N’était-ce pas le contact qu’elle désirait depuis le départ ? Si.
Elle désirait encore aller plus loin. Elle voulait continuer à caresser le corps du jeune homme, continuer à être contre lui. Etre encore plus proche de lui. Alors elle osa, elle passa ses mais sous le slip de jeune homme. Elle caressa ses fesses, tout d’abord les découvrant puis après câlinant pour s’amuser peut-être pas, mais pour lui donner du plaisir (berk).
Elias souriait et ce sourire plus que tout autre chose remplissait son cœur. Elle s’amusait de le voir si rouge. Elle trouvait ça décidément bien amusant. Si l’une de ses mains continua de caresse le derrière du jeune homme, l’autre remonta dans le dos d’Elias qu’elle s’apprêtait à embrasser lorsque le son du portable de ce dernier retenti. Le même que la veille. C’était Kelly. Alors même si cela lui faisait très mal elle ouvrit les bras. Ils ne seraient pas une cage. Elle se l’était promis. Elle voyait qu’il hésitait :

« C’est bon Elias je comprends, Kelly est importante. »

Plus qu’elle-même elle en était consciente. Alors elle l’acceptait. Ce qu’ils avaient fait avec Elias, Kelly ne pourrait le faire. Alors elle en était un peu moins jalouse. Même si c’était douloureux, elle comprenait et ne le retiendrais pas.

Le jeune homme n'était pas très calme. En fait il n'arrivait pas à se calmer, son cœur battait fort, très fort dans sa poitrine et surtout, de plus en plus vite...
Il n'en pouvait plus d'être ainsi contre la jeune femme... Évidemment, il avait envie d'elle à présent, mais elle l'avait fait exprès aussi, à se presser comme ça contre lui ! Alors il faisait de son mieux pour ne pas se montrer trop désireux d'en savoir plus sur elle, d'être encore plus proche d'elle...
Il sentit alors les mains de sa bien-aimée dans son... caleçon ! Il la regarda avec un air surpris. Tamako était capable de faire ça ? Il essaya de se contenir pour ne pas avoir l'air trop idiot et fit comme la jeune femme, lui aussi il passa une main sous la culotte de la jeune femme pour redessiner la forme de ses fesses... Puis, n'osant pas aller plus loin il remonta sa main pour mémoriser chaque parcelle de la peau de Tamako... Le jeune homme soupirait, son souffle devenait irrégulier, il était attiré par celle qu'il aimait, il la désirait plus que tout.
À présent leur relation avait définitivement changée, ils ne se comportaient plus comme deux enfants qui s'amaient simplement, à présent ils s'aimaient comme des adultes et tout devenait plus compliqué... Ils devaient s'appliquer à plaire l'un à l'autre, de toutes les façons qu'ils soient...
Le jeune homme souriait, Tamako lui rendit son sourire ce qui lui fit plus que plaisir. Lentement, il sentit une de ses mains monter contre son dos.
Sa bouche s'approchait tout aussi lentement, mais c'est alors que son portable fit quelques notes. Elias sursauta, regarda Tamako et eut un air triste. C'était tout de même un problème d'être ainsi coupé en deux... Etiré.
Il savait très bien que c'était sa soeur car il avait mis une sonnerie spéciale pour elle et une autre pour Tamako et encore une autre pour Tom, histoire qu'il sache qui essayait de le joindre.
Tamako ouvrit ses bras, Elias se sentait seul, il n'était plus protégé par la jeune femme... Il hésita, il voulait rester contre elle, encore toujours plus près...
Elle lui dit alors qu'elle comprenait... Kelly était importante... Oui elle l'était... Mais devait-elle prendre autant de place dans son coeur ?
Elias se releva doucement, il avait froid... Il tendit son bras pour attraper son portable et lut le message de Kelly.

~D'accord. Tu n'as pas à me remercier... Je t'aime, bonne journée.~

Il laissa son portable sur la table et alla rejoindre Tamako, qui ne semblait plus très contente...

"Elle ne viendra pas, elle reste avec son petit ami. Je pense qu'elle va mieux et..."

Elias se sentait triste. Aimait-il Tamako plus que tout au monde ? Il y avait Tamako et Saiyuki non ? Le jeune homme soupira puis se remit dans les bras de son aimée.

"Tes bras ne sont pas une cage... C'est l'endroit où je préfère être et je m'y sens libre et heureux... Mais je ne veux pas te déplaire... Tu sais je t'aime énormément, mais je ne peux pas laisser Kelly ou Saiyuki pour toi comme tu ne laisserais pas tomber Yûsuke pour moi... Mais ça n'entache en rien mon amour pour toi. Je veux vivre avec toi, je veux partager ma vie avec toi, cette vie entière à tes côtés... Je t'aime..."

Il scella ses paroles d'un baiser, se recollant à la jeune femme; puis la regarda dans les yeux, se demandant si elle allait apprécier sa déclaration ou non...

Bien entendu Tamako était au courant de tout, elle savait ce que voulait Elias. Elle savait aussi ce qu’elle voulait elle. Elle voulait l’aimer vraiment. Lui prouver en quelques sortes son amour. Lui faire oublier ce qu’elle avait fait avec Kelly. Lui montrer qu’il était le plus important pour elle. Qu’elle l’aimait lui non Kelly. Que ce qui c’était poussé n’était rien. Que lui était tout.
C’était pour cela autant que pour se dire qu’il l’aimait plus que Kelly. Car malgré ce qui c’était passé au final c’était plus Elias qui aurait pu la quitter pour Kelly qu’elle-même. Elle avait trop besoin de lui. De ses bras. Elle se sentait vivre dans ses bras. Pour de vrai. Elle n’avait pas pensé à la naissance de Yûsuke avoir la possibilité un jour de retomber amoureuse. Elle avait pensé en quelque sorte qu’elle tournait la page pour cela.
Mais elle avait trouvé Elias et ne voulait pas le perdre, l’amour qui avait existé entre elle et Shinichi n’avait pas duré car au final… Ils s’aimaient plus comme un frère et une sœur que comme des amoureux. Ils avaient juste voulu oublier l’un et l’autres leurs problèmes. Elle s’était alors crue amoureuse. Mais elle ne l’était pas. Elle le comprenait maintenant. Maintenant qu’elle connaissait Elias.
Elle se rendait petit à petit qu’elle n’avait jamais vraiment aimé. Jamais comme ça. Jamais en se disant qu’elle arrêterait de vivre si lui partait. C’était aussi pour cela qu’elle ne pouvait qu’ouvrir ses bras pour qu’il s’occupe de sa sœur. Elle soufrait de ce mal que Tamako appréhendait.
Alors elle avait ouvert ses bras. Elle l’avait même aidé à se redresser, pour cela aussi qu’elle lui dit qu’elle comprenait. Que Kelly était importante. Elle ne rajouta pas qu’elle comptait plus qu’elle. Elle le savait. Ou plutôt elle comprenait que ce n’était pas la même chose. Elle était jalouse en se disant que c’était idiot. Kelly était la sœur d’Elias c’était normal qu’elle soit très importante !
Elle le regarda tandis qu’il découvrait le message de sa sœur et en tapait un autre. Il tapait vite. Tamako n’avait pas vraiment le temps de taper des messages. Peut-être ne connaissait-elle-même pas cette fonction de son téléphone portable… Qui était aussi le téléphone de la maison. Pour elle un téléphone ça sert à téléphoner, pas a écrire.
Elle regardait son dos. Il avait nettement maigri depuis ce jour ou il s’était brûlé avec le chocolat chaud de sa fille. C’était la première fois qu’elle avait vu les blessures du jeune homme. Et alors elle c’était dit qu’il était peut-être un peu moins enfant qu’il n’y paressait.
Elias reposa son portable et revint vers elle. Il dit que Kelly ne viendrait pas. Elle resterait avec son petit ami. Tamako se faisait du souci pour la jeune fille. Elle l’avait toujours vu faire semblant. Elle avait peur que ça continue. Elle était un peu anxieuse.
Elle avait gardé ses bras ouverts, Elias y retrouva sa place. Elle le referma doucement dans son dos, consciente plus que jamais des blessures de son aimé. Elle ne voulait pas, le blesser à nouveau. Elle voulait qu’il soit bien dans ses bras.
Elias parla, il dit que ses bras n’étaient pas une cage. Elle le savait, elle n’en ferait jamais une. Il dit que ses bras étaient juste l’endroit ou il préférait se trouver au monde. Il s’y sentait libre. Il rajouta qu’il ne voulait pas lui déplaire… Qu’il l’aimait énormément mais… dommage qu’il y ait toujours un mais non ? Mais il n’abandonnerait pas Saiyuki ou Kelly pour elle. Elle le savait aussi. Il compara ces liens à ceux qui la liaient à son fils. Il oublia de citer ceux qui la liaient à Saiyuki. Oui les enfants passeraient toujours avant Elias. Il dit que cela ne changeait rien à leur amour. Qu’il l’aimait.
Il l’embrassa, se recollant contre elle. Elle caressa le dos du jeune homme tout doucement.

« Je ne te demanderais jamais une telle chose. Tu as une place pour elle que personne d’autre ne peut prendre Elias. Je sais tout ça, et, même si je suis jalouse à mort je ne peux qu’être d’accord, et t’interdire de les abandonner… Et tu sais quoi ? »

Elle lui sourit de toutes ses dents,

« Je t’aime aussi ! »

Elle était plus douce qu’avant, elle n’avait plus vraiment envie d’aller plus loin. Juste de le cajoler, de le câliner, de lui faire sentir qu’elle l’aimait tendrement. Alors elle lui souriait, lui volant de temps en temps un baisé aussi léger que leurs premiers. A la différence qu’elle était nue (ou presque) contre lui qui l’était tout autant. A la différence qu’elle caressait maintenant tendrement tout son corps.

Le jeune homme tentait de dissimuler ses envies comme il le pouvait, avec plus ou moins de réussite à vrai dire. Ce n'était pas très concluant mais Tamako semblait jouer de cela... Elias essayait pourtant de se calmer mais ça devenait de plus en plus dur. Ses joues rouges le trahissaient lamentablement.

Enfin il fut sauvé par Kelly, façon de parler évidemment car il n'avait aucune envie d'être sauvé de ça. Alors il répondit le plus vite possible à sa petite sœur, il avait déjà froid et la chaleur de sa bien aimée lui manquait.
Il laissa son portable sur la table et se replaça dans les bras de Tamako. Il s'y sentait juste bien.
C'était complétement différent de tout ce qu'il avait pu vivre auparavant en fait, là il ny avait plus besoin de jouer avec les apparences, de se montrer le meilleur... Non, il avait juste à être lui.
La jeune femme renferma ses bras sur son dos, cela faisait du bien, de savoir que quelqu'un était là pour vous, à s'occuper de vous.
Le jeune homme essaya de dire à Tamako qu'il l'aimait tout en lui faisant comprendre qu'il ne pouvait pas passer à côté de certaines choses...
Pour autant il ne voulait pas dire que leur amour était impossible, bien au contraire... Ce qu'il se disait c'était que plus leur famille serait soudée, mieux cela irait...

Tamako lui dit qu'elle comprenait mais qu'elle était jalouse, oui c'était tout Tamako ça, la franchise. Cela fit peur à Elias, jusqu'à ce qu'il puisse admirer le sourire qu'elle arborait.
Alors le sourire se transmit des lèvres de la jeune femme aux siennes. Il ferma les yeux un instant pour profiter des caresses de la jeune femme.
Il s'en fichait du reste, il n'avait plus envie de rien d'autre que de rester au chaud dans ses bras et d'en apprendre un peu plus sur elle.
Elias voulait prendre le temps... Pour une fois dans sa vie, il ne voulait rien d'autre qu'être au calme... Le jeune homme la regardait dans les yeux en souriant, caressant doucement sa joue. Il attrapa une de ses mains qu'il serra. Il était heureux... Une nouvelle fois il monta les draps jusqu'à leurs épaules et cette fois-ci ce fut lui qui la serra dans ses bras, la protégea en quelques sortes. Il passa un de ses bras sous le cou de la jeune femme et l'autre au dessus d'elle.
Le jeune homme se sentait bien, sûr de lui, il l'embrassa puis lui sourit...

Clair qu’elle était jalouse à mort. Qui pouvait lui en vouloir ? Elle aimait Elias et avait peur de le perdre rien de plus. Alors même si elle acceptait elle était jalouse. Elle savait qu’Elias ne la laisserait pas. Mais elle savait aussi que cela incorporait le fait qu’elle devait le partager en quelques sortes. Et puis elle se disait que si elle se montrait trop jalouse elle tuerait l’amour qu’il y avait entre eux.
Alors même si elle le lui disait clairement qu’elle était jalouse elle ne le montrerait pas dans ses actions, s’il avait besoin de Kelly elle le laisserait s’en occuper. Elle ne voulait pas lui faire de scènes. Elle l’aimait et elle le laissait libre. Elle l’aimait tellement qu’elle pouvait le laisser partir s’il le voulait.
Bon elle ne l’aimait pas assez pour être contente s’il était heureux avec une autre… Mais elle l’était assez pour lui faire croire si cela arrivait. Il revint dans ses bras. Elle respira mieux. C’était idiot mais quand il était là c’était mieux pour elle. Elle était beaucoup plus heureuse.
Alors elle était heureuse malgré la jalousie. Juste car il était là. Elle le câlinait. Elle aimait le faire, ce n’était pas comme pour un enfant. Car les caresses n’étaient pas les mêmes. Sans doutes un peu plus poussées, non même pas. Elles étaient juste autres… Elle montrait un autre amour.
Elle lui dit qu’elle l’aimait. Elle l’embrassait doucement. Vraiment c’était bien. Juste comme ça d’être avec Elias sans même chercher à aller plus loin. Il était là.
Il remonta les draps et couvertures sur leurs épaules rapportant encore un peu de chaleur à leur étreinte. Il attrapa une de ses mains la serrant. Et juste ça, ça remplissait son cœur.
Finalement le bonheur c’était simple. Il suffisait qu’il soit là.
Il la prit dans ses bras. L’embrassa. Elle souriait elle était heureuse. N’empêche un radiateur de lit c’est bien ! Non mais même il était tellement plus.
Elle le regardait. Elle aimait le regarder, elle s’éloigna un peu pour mieux le contempler et elle revint dans ses bras. Mais le réveil attira son regard. Les enfants allaient se réveiller.

« Il vaut mieux qu’on arrête les câlins pour le moment, les enfants vont se réveiller… Je ne suis pas encore assez qualifiée pour leur expliquer le besoin de se faire des câlins à moitié nu… »

Elle sortit définitivement, pour la matinée, des bras du jeune homme. Elle l’embrassa une dernière fois et se rhabilla, enfin se remisenchemisedenuita !

Elias se sentait au mieux de sa forme. Ce n'était pas tant d'avoir bien dormi, car cela n'était pas vrai, il n'avait pas bien dormi... Pas bien du tout...
Mais au moins... Elle était là, avec lui... Il faisait chaud... Cela lui donnait envie de dormir mais il voulait profiter de Tamako encore longtemps...
Ses mains caressaient sa peau douce, ses yeux ne regardaient que les siens... Jamais il ne s'était rendu compte à quel point ses yeux étaient beaux... C'était comme quand il s'était approché d'elle la première fois... Il l'avait trouvé si belle, ses lèvres étaient si attirantes...
Et au fond de lui il espérait que son attirance pour elle ne changerait jamais, qu'il remarquerait toujours ces petites choses qui la rendent si spéciale.
Alors il se promit de toujours faire attention à elle, quoiqu'il arrive...
Tamako s'éloigna légèrement, Elias eut un air interrogateur, mais elle revint vite dans ses bras et il en profita pour l'embrasser. Il ne faisait pas attention aux minutes qui s'écoulaient et Tamako le ramena à la réalité.
Ce fut dur... Elle plaisanta tout de même, le jeune homme bredouilla qu'elle avait raison, mais il eut du mal à supporter le froid qui chercha à l'envelopper juste après qu'elle soit sortie de ses bras. Il ramena la couverture vers lui, regardant sa bien aimée se rhabiller, cela le fit sourire, il put admirer son aimée dans le plus simple appareil...
Alors il se leva, lentement et lui fit un dernier câlin, parce qu'il en avait besoin... Il attrapa son tee-shirt car les enfants, même s'ils s'étaient habitués à ses vieilles cicatrices sur les bras, ne supportaient guère les plus récentes sur son corps. Il enfila un jean et retourna une nouvelle fois près de Tamako en l'embrassant... Il voulait profiter de chaque instant avec elle...

Bien il abusait. Il ne pensait pas vraiment aux efforts qu’elle avait du faire pour enfin accepter de sortir de l’étreinte du jeune homme. Elle s’y sentait complète. Elle était réellement bien contre lui. Alors il était sournois en prolongeant leurs câlins alors qu’elle avait tant de mal à quitter ses bras. Il l’embrassa et elle ne put que répondre à son baisé… mais déjà elle entendait du bruit dans la chambre mitoyenne.
Elle le repoussa à nouveau sans avoir pour autant oublié de lui glisser à l’oreille un bientôt. Oui bientôt ils pourraient à nouveau se coller l’un à l’autre et s’embrasser sans retenue. C’était en quelque sorte une promesse car si son devoir de mère l’empêchait de faire certaines choses pendant la journée pour ne pas choquer ses enfants, elle en restait pour autant une femme énormément amoureuse d’Elias.
Elle caressa sa joue et lui pris la main sortant de la chambre, le sourire aux lèvres. Pas question d’aller voir ce que faisaient les enfants, ils sortiraient quand ils seraient prêts. En attendant petit déjeuné au programme. Elle fit s’asseoir Elias pendant qu’elle préparait tout. Lait au chocolat dans une casserole, pain beurré. La totale. Le téléphone sonna. Si les enfants n’étaient pas totalement réveillé avant et bien c’était fait elle demanda vite à Elias de surveiller le lait, en sortant de la cuisine pour répondre.
C’était Shinichi. Il désirait les voir Yûsuke et elle. Il les invitait (ainsi que Saiyuki) à venir manger… Et Tamako bien entendu ne pouvais accepter. Elle dit qu’elle était avec Elias… Et que … Elle se rendit compte qu’elle n’avait pas parlé à Shinichi depuis qu’elle était avec Elias. Euh oups ? Bon bin elle lui expliquerait quand il serait là. Ca ne se fait pas au téléphone ces choses là ! Elle invita donc Shinichi à venir manger à midi. Il hésita se disant qu’il lui donnait du travail en plus mais Tamako vainquit en disant : « ça fera tellement plaisir à Yû-chan ! »
Elle retourna donc annoncer la nouvelle au petit monde qui avait rejoins Elias.
Saiyuki était collée à son père. Elle le touchait de partout lui demanda tout le temps tu as pas mal dit ? Tu vas mieux hein ? Tu ne vas pas redevenir tout blanc ?
Yûsuke ce fut en voyant sa maman revenir souriante qu’il fut soulagée. Elle le pris dans ses bras et lui dit que son papa venait manger. C’était tout de même lui le plus concerné mais elle le dit assez fort pour que tout le monde entende.

» dans la chambre avec Elias (PV Elias) /!\
» Euh... Toc toc ? [Elias ?]
» Un p'tit repaaaas... [PV Elias :P]
» Courage...(Pv.Elias.)