Entretiens d'embauche

Suite du post "L'arrivé du guerrier" dans le Hall d'entré.

"Merci de m'encourager comme ça! Et j'aurai quelque chose à te donner... Viens à mon bureau si je deviens professeur... Bref, à plus tard."

Sarasara ouvrit la porte, puis entra dans le bureau de la direction. Il demanda à la secretaire d'aller demander au directeur un entretien d'embauche, puis s'assit sur une chaise pour attendre.

*J'espère que ça va bien se passer... Et va falloir que je regarde si j'ai encore se que je veux donner à Elias.*

Shinchi était assis à son bureau, il entendit sa secrétaire frapper à la porte. Il lui demanda d'entrer et elle lui expliqua que quelqu'un souhaitait un entretien d'embauche.
Il lui répondit de le faire entrer, ce que fit Kôji quelques secondes plus tard.

"Asseyez-vous je vous en prie."

Il attendit que l'homme s'assoit en face de lui pour commencer les présentations, et lui poser une question évidente.

"Je suis le Directeur de ce pensionnat, je me nomme Shinichi Chiaki. Ma secrétaire m'a expliqué que vous désiriez me parler. Que comptez vous enseigner ici ?"

Shinichi avait les mains croisées devant lui. Cet homme en armure l'intéressait, il serait sûrement professeur de combat, ou peut-être d'histoire. Il méritait dans tous les cas, toute son attention.

"Bonjour. Comme vous a dit votre charmante secretaire, je suis Sarasara Kôji, mercenaire à la retraite. Je suis prêt à enseigner se que vous voudrez, mais mes spécialités sont l'histoire et les combats corps à corps, peut-importe le type d'armes. Si vous me laissez carte blanche, je compterai enseigner au élèves comment se défendre, et aussi de prendre conscience de se qui les entourent, du moment où ils doivent utiliser se qu'ils ont appris, bref, parler presque de philosophie. De plus, je compte passez par l'histoire pour expliquer les erreurs de la plupart des hommes, et des femmes bien-sûr."

Après cette dernière phrase, il sourit a Shinichi. Avec les cicatrice que Sarasara a sur la figure, se sourire paraissait cruel, mais Sarasara dégageait une sorte d'aura bienfaitrice réconfortante, qui rendait se sourire moins... Disons effrayant.

Shinichi regarda l'homme en face de lui dans les yeux, comme à son habitude... Le discours de cet homme était plutôt intéressant. Un coin de sa tête dévoila à Shinichi qu'il aurait même envie lui-même d'y participer.
Il finit d'écouter le futur professeur, et observa un instant son sourire, semblant mauvais au premier abord, mais Shinichi savait faire la distinction.
Il réfléchit quelques instants, avant d'ouvrir la bouche pour parler.

"Eh bien, je crois que nous avons une place pour vous ici.
Pour le moment vous serez à l'essai, et si votre cours est aussi intéressant qu'il en à l'air, vous deviendrez titulaire. Pendant cet essai, vous serez évidemment payé comme un employé normal."

Il se leva et tendit une main droite à l'homme en face de lui avec un sourire amical.

"Bienvenue parmi nous, Monsieur Kôji."

Sarasara sera la main de Shinichi du main amical.

"Me..Merci, monsieur le directeur! Je ne vous déceverai pas!"

Sarasara arriva pour partir, mais il se retourna vers M.Shinichi.

"Pouvez-vous me dire où serons mes appartements et ma salle de classe? Je tiens à preciser que je suis du genre à enormement décorer ma classe... Au point de mettre une télévision! Et vous n'êtes pas obligez de me vouvoyer. Je ne merite pas se genre de respect..."

Il regarda M.Shinichi d'un regard innoncent.

Il serra de même la main de Sarasara.

"J'y compte bien."

Il resta debout, se décidant à accompagner le nouveau professeur à la porte de son bureau. Puis l'homme se tourna vers lui.
Shinichi ouvrit un tirroir et en sortit un plan du pensionnat.

"Voici pour vous guider. J'informerai le concierge de votre arrivée, vous pourrez vous installer dans l'appartement qui vous plaira."

Il tendit le plan et poursuivit.

"Pour ce qui est de votre salle de classe, choisissez celle qui vous convient, et elle sera vôtre. J'assisterai moi-même à vos premiers cours pour en voir le déroulement.
Quant au vouvoiement, sachez que j'ai un profond respect pour tous ceux qui vivent ici."

Shinichi marcha en direction de la porte avec le nouveau professeur.

Angélique faisait les cent pas dans la salle d'attente si on pouvait nommer ainsi la salle dans laquelle elle avait du pacienter une demi heure.
Oui la politesse veut qu'on n'entre pas dans le bureau du dirlo lorsqu'il parle à quelqu'un d'autre.
Oui elle était au courant et oui elle attendrait...

Mais rien que le fait de penser salle d'attente et elle avait l'impression qu'elle allait passer sous la fraise du dentiste quelques minutes plus tard.
Elle entendait déjà le bruit strident que faisait l'engin en tournant sur lui même et elle se crispait de plus en plus !
C'était génial !
Si elle avait jusqu'alors une chance aussi infime soit-elle de se faire engager (ou plutôt d'avoir le poste qui était helas à profil et non à l'ancienneté dans le métier enfin hélas non pasque sinon elle aurait eut aucune chance de l'avoir !)
Enfin là elle n'avait pas beaucoups de chances non plus se faire embaucher dans l'état ou elle se trouvait !

La secrétaire ne supportant plus les va et vient des talons de la femme l'introduit dans le bureau du directeur dès qu'il en ouvrit la porte en lachant un "c'est encore pour vous."
Un instant plus tard elle se retrouvait dans la fosse aux lions...
Elle n'était pas la première à y passer ce jour là vu qu'un homme sortait du bureau...
Il n'avait pas l'air trop mortifier ce qui lui redonna un minimum confiance en elle. Elle n'osait pourtant pas prendre la parole...
Ce que c'était ennuyant ce genre de situation !

Non ! Elle était Angélique N'gazan et rien ne la dépassait !
Elle se reprit.

"Angélique N'gazan, enchanté monsieur, je viens postuler pour le poste de prof de cuisine."

Shinichi regarda la nouvelle arrivée avec un sourire. Il n'eut même pas le temps de quitter Sarasara qu'une nouvelle personne se présentait à lui. Quelle journée !
Il regarda la jeune femme de pied en cap. Encore quelqu'un qui n'était pas originaire du Japon.
Tant mieux, la diversité était la meilleure de toutes les choses dans un établissement tel que celui-là.
Il fit donc entrer la jeune femme.
Puis la fit s'asseoir, s'asseyant lui-même derrière son bureau, commençant à sortir un nouveau plan.

"Bienvenue ici. Je suis Shinichi Chiaki, directeur et professeur de musique. Je suis ravi de faire votre connaissance.
Ca c'est pour le discours habituel.
Ensuite, je vous demanderai de bien vouloir me dire si vous avez une expérience dans ce domaine, et si possible, de vous présenter plus amplement, sauf si vous ne le souhaitez pas."

Une fois son monologue finit, Shinichi regarda la jeune femme avec un sourire amical.

Elle avait de la chance !
Elle n'était pas tombé sur un vieil homme grincheux et méchant au dernier regret de la méchanterie.
Si elle était tombé sur un tel abrutit près à briser les jeunes profs elle ne serait pas restée.
Dans le métier de prof si l'équipe éducative est nase on ne fait qu'en chier et cela c'est bon elle avait assez donné !
heureusement elle se trouvait en face de quelqu'un qu'elle jugea compétent, ouf il soupira intérieurement !
Le directeur était aussi professeur de musique ?
Elle aurait du s'en douter vu la décoration de la pièce, quelques partitions encadrées et des jolis instruments !
Vraiment non de non elle avait perdu tout esprit critique pour ne pas s'en être rendu compte !!!
Il demanda si elle avait de l'expérience dans le métier et de se présenter plus amplement.

"Alors pour l'expérience j'ai était cuisinière en chef dans plusieurs restaurant puis j'ai enseigné dans trois écoles cet art. Quand à ma présentation personnelle il n'y a rien de particulier."

Elle aurait pu dire je suis Ivoirienne mais ce n'était un vraie différence et quand à parler d'elle...
Qu'avait-elle de particulier à raconter ?

Shinichi, comme à son habitude, croisait ses mains devant lui, penché vers son bureau. Il regardait la jeune femme dans les yeux. Elle lui plaisait dès le premier regard. Elle avait des choses à montrer, c'était certain.
Il l'écouta. Rien de particulier sur sa vie ? D'accord, Shinichi n'était pas du genre trop curieux, lui même n'avait pas envie de parler de sa vie.
Il fit un petit sourire amicale à la jeune femme et ouvrit à nouveau la bouche pour parler.

"Eh bien, ça me suffit, mes félicitations."

Il tendit un plan à la jeune femme.

"Voici un plan du pensionnat. Vous aurez votre propre appartement ici, que vous choisirez avec le concierge."

Eh oui, c'était aussi simple que cela. Shinichi n'était pas trop regardant, surtout qu'il avait besoin de personnel en ce moment.

Décidément le dirlo lui plaisait !
Il avait le regard franc et arrivait même à sourire amicalement .
Il dépassait la norme des abrutis qui passaient leur temps derrière leur bureau en attendant la retraite.
Des abrutis qui se croyaient supérieurs car ils avait soit disant de l'expérience dan,s l'enseignement alors qu'ils n'avaient pas eut d'élèves depuis plus de quinze ans.
Alors oui l'expérience ils l'avaient eut mais maintenant elle était un peu loin pour continuer d'en parle !
Imaginez une personne de trente ans qui vous parle de ce que l'on ressent en perdant des dents.
C'est pas très crédible non ?
Enfin le principal n'était pas un homme de cet espèce donc ça allait.

"Merci."

Elle allait partir après avoir remercié l'homme lorsqu'elle remarqua un grave manquement au protocole.

"Désolée de vous ennuyer, j'aimerais connaître le règlement en gros... Et savoir si la Vie Scolaire suit bien les décisions des profs."

Elle ne cita pas les cas ou l'on renvoyait un élève perturbateur de cours et qu'il revenait le sourire aux lèvres accompagné d'un surveillant qui disait que la vie scolaire décidait qu'il reste en cours.
Si c'était le type de la maison autant le savoir pour trouver autre chose dans le style punitif et ne pas se faire saper son autorité."

Shinichi la regarda commencer à partir. Il se leva à sa suite. Et l'écouta lorsqu'elle lui posa une question.

"Vous ne m'ennuyez pas. Le réglement est simple, vous faites votre loi en cours. Si un élève est dissipé, vous pouvez me l'envoyer avec un mot. J'étudie le cas, et je l'envoie en colle s'il le faut.
Mais rassurez-vous. La Vie Scolaire écoute plus les professeurs que les morveux. Aussi étrange que cela puisse paraître."

Il la regarda droit dans les yeux.

Le dirlo, oui il garderait ce nom dans l'esprit de la femme pendant quelque temps encore pour ne pas dire toujours avec elle faut se méfier !
Bon une chose était claire le type avait des couilles (c'est une façon de parler ne pas le prendre au sens propre merci)
Il n'avait pas peur des élèves et cela était bien ainsi !
Cela peut paraitre invraissemblable mais c'était la vérité vrai, certains principals étaient des abrutits qui pliaient sous les élèves...
Ou plutôt la pression qu'exercer les parents sur ces pauvre types.
Parent dupés par leur enfant qui disait bien entendu que c'était la faute au vilain prof s'ils jettaient X objet au travers de la salle, ou encore que c'était le voisin qui papotait mais que c'était tombé sur eux...
Bien entendu pour ces mômes ainsi que leurs parents s'était totalement injuste que les mioches soient punis...
N'empèche que le rose monta aux joues...
Mais cela ne se vit pas, ouf !
Cela n'était pas étrange, cela aurait même du être normal mais elle avait assez d'expérience dans le métier pour savoir que ce n'était pas tout le temps ainsi.
Le dirlo la regardait dans les yeux, c'était un type franc...
Elle se demanda un instant s'il essayait pas de lire dans sa tête et dans ce cas là il devait y arriver parsqu'il avait déduit exactement ce qu'elle pensait.
Mais si elle restait muette elle allait encore plus passer pour une conne alors idiote pour idiote autant faire de l'humour....
Aussi noir qu'il fut.

"Effectivement cet établissement est très bizarre!
Un établissement ou la vie sco ne fait pas obstacle aux choix des profs, serait-on au paradis ?"

Elle sourit signe qu'elle plaisantait car voir les bétises qu'elle sortait c'était assez compliqué lorsqu'on ne la connaissait pas.

Shinichi sourit en écoutant la jeune fille parler. Eh oui, très bizarre.

"Le paradis ? Voyons, c'est l'enfer qui va commencer pour vous, il va falloir apprendre à de jeunes gens votre passion."

Il souriait lui aussi. Décidément, nous avions bel et bien affaire avec deux plaisantins.
Il accompagna la jeune femme. Ce n'est pas qu'il voulait rapidement s'en défaire, mais il fallait maintenant qu'il s'occupe de l'administration pour ces deux jeunes gens.

Le directeur ne savait pas de quoi il parlait ! L'enfer si c'était ici ou se trouvait le paradis ? Enfin elle ne répliqua nullement, peut-être par flemme de développer ? Ce qui était hélas fort probable... Et puis transmettre une passion est facile ! Il suffit de captiver les élèves ! Et pour captiver les élèves rien de mieux que de mettre au menu de la cantine les spécialité faites par les élèves et le nom des cuistots ! Enfin cela ne devait pas intéresser le directeur qu'elle salua :

"Au plaisir de vous revoir monsieur le directeur."

Elle sortit la pièce avant d'ouvrir le plan du bâtiment pour savoir ou se trouvait sa classe, et ou pourrait-elle dormir... Ce qui l'emmena à la conclusion qu'il serait bien plus aisé de se retrouver si elle se faisait tatouer la certes sur le bras... Mais en même temps cela ne servirait pas à grand chose vu qu'on ne distinguerais pas l(encre noire sur sa peau... De plus l'idée même d'un tatouage la dégoutait. Elle remonta le couloir et sortit du bâtiment.

>>> Quelque part !