Kizumi soupira. Il n'y avait personne dans son dortoir et Blue était partie du pensionnat aller faire elle ne savait quoi. Non, en vérité elle ne voulait pas savoir. Blue avait été sa première amie, s'étant liguée avec elle contre Requiem DeVanth, un garçon encore plus bizarre qu'elle. Quelle joie pour Kizumi d'apprendre que Requiem s'était envolé dans la nature(ayant fini ses études) et la haine de Blue en même temps! Il faisait nuit à présent, l'écrivain se décida à quitter le parc pour se promener dans les couloirs, lieux bien plus réchauffés. Il était à peu près 20h30 mais Kizumi n'avait pas faim, chose inexpliquable de la vie... Enfin bon. Sachant qu'elle serait seule ce soir, l'adolescente décida de pleurer dans un endroite où elle ne verrait absolument personne. Courant à rpésent dans les couloirs, effrayant au passage certains professeurs et élèves, Kizumi se dirigea droit vers son dortoir. Arrivée à destination, elle se vêti plsu chaudement:manteau gris atteignant ses genoux ainsi qu'une écharpe noir qu'elle passa autour de son cou. Enfin "prête", la pensionnaire sortit avec calme du pensionnat pour monter quatre à quatre les escaliers et ainsi atteindre plus rapidement le toit.
*j'ai vraiment un changement de comportement aussi brusque que bizarre...*
Kizumi Tokugawa, jeune fille traumatisée par la mort de ses parents alors qu'elle n'avait pas encore dix ans, s'avança un peu sur le toit, se rappelant de sa rencontre plus que terrifiante avec Requiem et Naoki, deux personnes au caractère parfaitement opposé. Si au début la jeune adolescente ne vit que les mauvais côtés de cette entevue comme: j'ai failli crevé, j'ai perdu mes écrits en voulant m'enfuir en courant et on a cru que c'était moi qui avait agressé Requiem. Elle finit par en rire et se dire:j'ai put avoir le numéro de portable de Naoki, ait compris que savoir se battre n'était pas si inutile que cela et j'ai pus me lier d'amitiée avec Blue.
Un doux sourire naquit sur son visage alors que Kizumi se remémorer tous ses moments, d'abord de cette nuit puis toute son année passée au pensionnat, à rire, à pleurer, à être perturbée, à se faire des amis, à oublier peu à peu son passée et à apprendre, mûrir...
L'écrivain s'allongea sur le dos, contemplant les nuages gris promettant de la pluie... Ou autre chose.
les larmes coulèrent, trop retenues en ce moment. Tout doucement, calmant ses peines.
*J'ai l'impression que si je ne suis pas triste, je finirai par vous oublier...*
Les larmes coulaient, calmant ses peines, calmant son coeur, calmant son âme. Que devait elle faire? S'enivrer du passée ou rire du futur? Elle l'ignorait encore...
"Peut être... Que le bohneur se trouve dans le présent..."
Les larmes cessèrent peu à peu, lorsque son âme fut apaisée, sereine. Elle ne devait se préoccuper que du présent, comprendre ses erreurs pour ne plus les commettre à nouveau, s'instuire pour son avenir, garder els bons souvenirs et observer la vie couler comme une rivière semée d'embûches que tout le monde peut traverser en ouvrant les yeux.
L'adolescente sourit à nouveau alors que la neige tombait à ses côtés. Le froid l'enveloppa alors que la neige couvrait ses cheveux blonds. Kizumi se releva, secoua sa crinière pâle pour retirer le peu de neige qui la glaçait.
*Je devrais peut être rentrer...*
Mais sa raison disparue bien vite lorsqu'elle vit tout le pensionnat couvert de neige. Tout un blanc presque parfait, recouvrant les ombres des ténèbres de la nuit.
*C'est magnifique...*
l'euphorie d'une enfant la saisit mais l'écrivain décida un petit peu plus sérieusement qu'il valait mieux profiter de ce spectacle pour laisser son esprit voguer dans l'imagination.
Donc, elle prit un cryant à papier, se saisit d'une feuille et commença à écrire, mélangeant sentiments et aventures, combat, peine et joie. Fermant les yeux de la réalité pour les rouvrir dans un monde pleins de couleurs.
Son crayon s'arrêtait parfois lorsque l'adolescente ouvrait les yeux sur le paysage qui l'entourait, s'en inspirant pour créer le sien.
Rapidement, le pensionnat se transforma en village, silencieux, calme, jusqu'à ce que deux personnes sortent de chez soi pour se retrouver. Sentiments, retrouvailles. un sourire, puis un combat, des sabres brassant l'air, cherchant à salir la blancheur de la neige avec le sang de l'adversaire. Pourtant le balnc ne cessait pas, recouvrant les deux jeunes gens. Ils se combattaient alors qu'ils s'appréciaient, ne se recontrant qu'avec le combat, leur mode de vie, leur passion. Toujours ennemis, de différents camp. Pourtant ils ne parvenaient pas à se tuer, étant de même niveau. Dès que l'un prenait l'avantage, le regard de l'autre le destabilisait, offrant une faille à l'autre qui s'échapper. Leurs sabres se percutaient, cherchant à dominer l'autre. Bataille de corps. Bataille de camps. Bataille de sentiments...
L'écrivain ferma doucement les yeux, appréciant la fraicheur de la neige alors qu'elle passait une main dans ses cheveux blonds, les nettoyant de la neige encore une fois, puis se réintégra avec envie dans la poésie des mots.
Combien de temps resta t'elle dans ce monde imaginaire? Une heure? Deux heures? Trois heures en vérité.
Il était 23h30.
"Oh... Oups!"
Il n'y avait rien de vraiment alarmant, si ce n'est que logiquement, les dortoirs étaient femrés à clef à présent.
*Galère!!!!!*(Shikamaru attitude! Yeah!)
Désespérée, l'adolescente se releva, se retourna et commença à s'avancer vers les escaliers lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule.