Course (pv Nimiki)

Nimiki, elle avait grandit. C'était pas comme avant, la jeune fille qui voulait qu'on s'interresse à elle, et c'était plus la même, c'était une autre, qui avait laissé le passé derrière. Ses flashback ne revenait plus, était-ce fini? Les souvenirs devenaient plus flou qu'avant, mais est-ce mieux d'oublier ? Si on oublie, on reste dans l'oublie, dans le néan,on est perdue ? Mai alors ... impossible, on ne peut perdre la mémoire, elle la perdait ! Comme un vent violent qui enlevait tous les moments dur ... mais parmis eux, il y avait de bon moments, ne les lui enlevait pas ! Tout ce que Nimiki voulait protégé, partait en fumé, tout ce qui était bon, s'envolait. Et le malheure ... c'était à présent, que cette dernière voulait s'e rappeler. Qu'est-ce que cette sensation, de se croire folle ? De se sentir seule ... De ne plus s'aimer ... de ne pas comprendre ! C'était son message d'alerte, car en fait ... son passé, il avait fait ce qu'elle était devenue, alors son passé, c'est sa vie ... ne lui enlevez pas ...

Elle marchait, lentement, car il n'était plus question de courir, il fallait se souvenir ! Perdue dans ses pensées, perdue mais toujours présente, la jeune fille ne regardait que ses pieds. Sensation unique. La sensation de se sntir seule, elle adorait ça en fait. Mais la plus belle sensation, c'est la nuit, c'est avec un petit vent, c'est dans le calme, c'est magnifique ça non ? Maintenant que la personne qui comptait le plus pour elle s'était volatilisé, maintenant que s'était fini, qu'il n'y avait plus de jumelle, plus personne, qu'est-ce q'on peut devenir. La seule à pouvoir lui redonner sourire, c'est celle qui le lui avait donné, Kuréah... tandis que l'amour, s'en était toujours pareil, un rejet, un dégoût, un turc visqueux, qui détruit top de personne pour que ça mérite qu'on porte attention au mot "Amour".

Sur le chemin, elle vit un jeune homme arriver, non d'une manière normal, plutôt spectaculaire, en fait ça pourrait effrayer quelqu'un. Ca pourait même blesser quelqu'un. Il devait faire une course, un entrainement, quelque chose. Justement, le sport, ce n'était plus praticable depuis qu'elle l'avait oubliée ... vous voyez, elle en oublie même sa passion. C'est écoeurant à entendre l'oublie n'est-ce pas ?
Ce que celle-ci ne pouvait pas oublier c'était son collier, en forme étrange, et son cadena autour du cou, en forme de cadena tout simplement. Juste ... ses bracelets étant cassé depuis longtemps depuis ... ah oui c'était en présence d'Eliasque cette idiote les avaient cassé. Par contre, le rouge, elle n'en protait plus du tout, c'était du noir, toujours, pourquoi ? Parce-que le néan et l'oublie c'est noir non ?
Elle observa de plus près le visage du jeune garçon, enfin non il n'était pas si jeune, et le reconnu. Arbagon ... dont les situations avec lui son trop flou pour être cité, mais c'était bien lui. On ne peut oublier quelqu'un aussi facilement.

"Véridique. Où étais-tu ?"

Nimiki rargardait Arbagon. Il ne sembait pas avoir changé, du moins physiquement, celui-ci avait toujours sa forte musculature. Enfin, le physique ne voulait strictement rien dire. Il suait, un peu beaucoup, forcément il avait dut faire du sport, comme d'habitude. Forcément aussi ... Des jours, des semaines, des mois s'étaient écoulés sans que les deux là ne s'étaien pas retrouvés. Pourquoi, ça je n'en sais pas plus que vous. En même temps, Nimiki était partie du pensionnat plusieurs semaies, voir plusieurs mois, pour rendre visite à une amie qui, en fait, habitait en Normandie, en France. Une vieille connaissance, s'était une histoire plutôt longue, et on ne va pas y rester quatres heures, mais s'était pour dire que Nimiki n'était revenue que avant hier. C'était il n'y a pas longtemps, et ça lui faisait du bien de revenir ... mais en même temps, avec toutes les personnes qui sont partie, tous ces changements, ça faisait pas vraiment du bien.
Alors, tout en repenssant tranquillement à cette soupe miso pas bonne du tout que son amie lui faisait, en fait cela ne donnait plus envie de manger de soupe miso. Mais à part la nourriture pas bonne du tout, ça allait, c'était un bon petit mois.
Nimiki revint sur Arbagon, son interlocuteur:

"Oui, moi, qui ne la connais toujours pas bien, je ne l'ai toujours pas vu depuis ... depuis ... longtemps. Voir très, ou trop. En fait, je n'ai pas tellement changé. Non en fait, la seule chose qui a changé, c'est que je vis correctement ... plus comme avant, plus comme la dernière fois sur le toit. C'est étrange la sensation de se sentir des fois folle. Mais ça va, là maintenant ça va. Et toi, c'est vrai tu es avec Orihime, tu me l'avais dis, et j'avais oublié."

Elle n'allait pas sauter de joie, comme ça, mais elle se sentait heureuse, ça allait. La vie recommençait et tant pis pour sa mémoire, un jouroù l'autre, ça s'arrangera n'est-ce pas ... je crois ... elle croit ... Allons ... Allons, calmons-nous. C'était pas encore la nuit, bah non, dommage. La nuit, il fait meilleur, il y a toujours un petit vent, on a la chair de poule, on se sent bien et on ne voit rien. C'est à dire, on e ovit pas la vie, le monde, la création de l'être humain, le tout puisssant à ce qu'on dit, on ne voit pas les défauts de la vie, on voit juste ... non on ne voit rien. C'est bien plus beau de ne rien voir. Car dans le noir, on imagine une vie parfaite, un monde parfait. Evidemment c'est impossible.

Nimiki écoutait Arbagon parlait de Orihime, et peut-être, inconsciement, il avait l'air plongé dans sa mémoire, arpentant ses ouvenirs avec Orihime. D'ailleurs, il ne parlait que d'elle, cela prouvait tout de même son affection pour Orihime. C'est tout de même beau de voir un être attaché à un autre, c'est tellement rare aux yeux de Nimiki, que voyez-vous, c'est plutôt un bon souvenir dont il faudrait se rappeler toute sa vie. Parce-que l'amour peut rendre heureux, et parce-qu'il occupe une place vide dans notre coeur, que finalement le regret d'être contre le fait d'aimer, s'intenssifia tout au fond de la jeune fille. Mais l'amour peut aussi être désastreux, c'est bien pour cela, que cette dernière était mitigé. Que pouvait-on bien y faire ? Pas grand chose vous dirais-je.
Le destin n'est pas écrit, elle l'avait comprit, tout se joue, car les cartes se tiennent entre nos mains, il suffit de choisir les bonnes. Alors pourquoi la vie de l'adolescente persistait à donner du fil à retodre à Nimiki. Parce-qu'on ne peut pas gagner à tous les jeux.
La roue qui tourne tourne tourne tourne tourne choisit pour nous, ou est-ce nous même qui tournons cette roue ? Que faut-il croire, et qui ?
Toutes les questions résoluent de celle-ci se remplaçaient par de nouvelles, encore plus farfelues et complexe. L'être humain ne se satisfaira pas de chercher ce qui est introuvable.
C'est dans la logique des choses finalement.

Arbagon s'était arrêté de converser. Alors Nimiki prit la parole:


"Je suis heureuse que toi et Orihime soyez ensemble, sincérement. C'est quelqu'un de bien. Malgrès le peu de fois où nous nous sommes croisées. Cela me rassure de savoir que tu ne te souviens pas de tout ce qu'on a bien put se raconter, toi et moi. Néanmoins, sois sans crainte, je me souviens des principales lignes."

Le jeune homme pratiquait toujours le sport, et c'était bien compréhenssible. C'est un moyen de se défouler, d'oublier les mauvaises passes, tout en prenant du bon temps. Mais le mieux, c'est de courir face au vent, jusqu'à en avoir les larmes aux, jusqu'à avoir la chair de poule, jusqu'au moment où nos muscles ne peuvent plus s'arrêter et notre corp réclame du repos, c'est ce moment, que Nimiki préfère par dessus tout le reste.
Mais, les deux compères discutaient, discutaient, mais peut-être que son interlocuteur voulait reprendre sa course. Il était temps de faire ses adieux à Arbagon, c'est bien dommage, car l'ennuie de la jeune fille referait surface, car jusqu'ici, il avait disparu.


"Arbagon, si tu veux je peux te laisser continuer ce que tu as commencé, je comprends très bien ce que c'est de finir une tâche déjà commencé. Pour qu'elle soit accomplit, finalement.

Mais la fille ne bougea pas, il lui fallait une phrase clair et net pour la pousser à continuer son chemin, sinon, rien ne pouvait lui décoler ses deux pieds, enfoncé dans le sol, et remplit de fourmils.

Nimiki, finalement, était soulagée, car elle n'avait pas envie de partir. Arbagon lui proposa d'aller quelque part ou de marcher, ce qui finalement, pouvait aboutir à un endroit précis.
Le ciel s'assombrit, il devint remplit de nuages, jusqu'à ne plus voir l'astre du jour. Il faisait presque sombre, comme s'il faisait nuit, alors que ce n'était en aucun cas, le cas. Plusieurs oiseaux volaient, et bien en effet, ce n'était plus l'été, mais l'automne. Sauf qu'il était un peu trop tôt pour migrer, mais le température ce faisait rude et froide, alors que les feuilles ne tombaient pas encore. C'est bien dommage, c'est si jolie...
Plus tard, la planète changera, les saisons, il n'y en aura plus, et les années, n'existeront plus. C'est sans doute demain, ou dans une semaine, qui peut savoir ?
Mais les éléments naturels se révoltent, pour crier leur désarrois, car qui a-t-il de plus atroce qu’un être humain ? Ne dites rien, je réfléchirais encore à ce sujet.
Pendant son long séjour, c’est pour cela que Nimiki n’avait pas revu Arbagon, elle était partie, cette dernière avait appris plusieurs choses en vivant en communauté, car même au pensionnat, elle ne garde pas une très bonne vie sociale.
Savez-vous que l’homme et la femme souffrant d’un manque de vie sociale peuvent devenir fou ? Des autres s’inventerons un personnage imaginaire, mais où cela nous mènera-t-il ? Dans la dérision totale. On part directement en collision avec la mort. Mais bien entendu, la jeune fille est entré dans cette passe, c’est pour cela que j’en parle, sinon ça ne servirait à rien.
"Quelques jours avant de revenir dans Sakura, celle-ci rentrait de son jogging matinal, et prit deux verres. Mais avant de verser sa boisson, elle s’arrêta net, pour qui était ce deuxième verre? Paniquée à l’idée de devenir folle, Nimiki laissa tomber la bouteille sur le sol… "
Ayant pensé à cette chose inquiétante, la jeune fille revint à son interlocuteur pour lui répondre.


"On pourrait marcher, histoire de voir où nos pas pourraient bien se rendre."

Le jeune homme était silencieux et calme, ce qui ne le changeait pas de son habitude, ce qui faisait de lui ce qu'il était, voila tout. D'ailleurs, il ne semblait pas avoir changer, c'était ce qu'on pouvait dire de lui, pour le moment, après, c'est une autre histoire.
Je crois bien que des personnages de ce type, font plutôt bonne impression à Nimiki, on est au moins certains que quelque part, il y a un point commun. Sauf que ce point commun, il était difficile à trouver, je ne vous le fait pas dire et redire. Mais avec le temps, on trouvera bien des choses, dont le coffre n'est encore que fermé, dès à présent.
Et puis, sans se rendre compte, elle, cette fille aux idées farfelues, ouvra la marche, d'un pas léger. C'est alors que tout redevint normal, son esprit revint sur terre et se familiarisa avec les nuages, les oiseaux, la fraicheur du vent qui soufflait, non violement.

Arbagon suivit Nimiki, et tous deux marchèrent sur un sol bientôt mouillé, par la pluie qui tombait de là haut. Il n'y avait plus de vent, il y a avait de l'eau, beaucoup d'eau, tellement que nos pieds pataugeaient dans la marre.
Mais la pluie, c'est quelque chose de beau et de naturel, et si nous avons une âme d'enfant, c'est aussi amusant. Le seul moment qui plait à la jeune fille, est celui là, pluie ruisselante, chair de poule et mouillé jusqu'aux os. Rien de tel qu'une bonne douche pour nos deux compères. Mais, contrairement à d'autres, qui sortaient leur parapluie - au moins ils étaient prévoyant - ou couraient, un journal sur la tête, une capuche enveloppé autour de leur visage, affolés par une simple pluie, certes forte, mais pas désastreuse, cette dernière marchait à son rythme, voir lentement. Non, pas de quoi en faire tout un plat, continuons comme s'il ne se passait rien.
Mais leurs pas ne menaient nulle part, c'est bien embêtant, car au bout d'un certain temps, Nimiki et Arbagon se retrouvèrent trempés, et bien que ce n'était pas embêtant, ce qui l'était plus encore c'était plus tard ... car chopper la grippe ou une angine, trop peu pour moi. C'est pour ça que maintenant, pour éviter de vivre le calvaire de ses jours dans un lit dur et froid - même si cette fille ne tombe à peu près jamais malade - il fallait trouver un endroit protégé du mauvaise oeuil des nuages. Une sorte de hangar ou quelque chose de ce genre.
Malheureusement, rien à l'horizon, rien du tout, d'ailleurs, on ne voyait plus grand chose.
Avec un mouvement brusque, Nimiki s'essuya le visage de sa main mouillée - son maquillage noir coulait de plus en plus - et proposa à son ami:



"Il faudrait trouver un endroit, on ne va tout de même pas se donner la mort.

"Se donner la mort", oui, notre héroïne d'aujourd'hui a toujours aimé extrapoler les choses. Quoi que mourir, là tout de suite, maintenant, était tou à fait possible. Mais ne pensons pas à la mort maintenant, le but était de trouver un abrit.
Une sorte d'habitation inhabité tombait en ruine, sous l'effet des années qui se sont écoulés à vitesse grand V. Mais double malchance, il n'y avait ni entré, et donc ni sortie, c'est bien embêtant car c'était un des seuls moyens de ne pas "crever". C'est un peu bête, voir beaucoup, de mourir à cause d'un élément naturel, n'est-ce pas ?
Non, c'était trop humiliant, ne poussons pas le bouchon trop loin, chaque être humain a, en lui, une logique, plus ou moins développée.
Déséspérée, Nimiki se tourna vers Arbagon et lui fit un signe de tête qui ne voulait pas dire grand chose, juste, histoire de lui dire qu'elle ne l'avait pas oublié.
Les oiseaux ne chantaient plus, les arbres ne brillait plus de leurs feuilles vertes, le ciel n'illuminait plus notre peau matte, et le soleil s'éloignait de secondes en secondes. Oui, l'été touchait à sa fin, et le mois d'Automne arrivait à grand pas.