Passe le temps (pv Elias)

Il avait entendu parler de la pièce, mais il n'y était jamais venu avant. Il entra dans la salle, qui était plutôt bien aménager, et se dit qu'il pouvait bien passer du temps ici, quoi faire d'autre? Depuis qu'il était arrivé, il avait eu pas mal de temps et peu de chose à faire. Malgré ses rencontres fréquentes avec d'autres personnes, il avait quelque peu hâte que les cours commence.

Il s'assit sur un divan et se laissa reposer contre celui-ci, il était confortable. Il ferma les yeux, s'évadant dans ses pensés, à tout ce qui était arriver dernièrement, c'est à dire plus que ce à quoi il s'attendait en venant ici. Les choses étaient vraiment différentes de ce à quoi il avait imaginer aussi, ce qui n'était pas forcément désagréable, mais un peu déstabilisant. Il ne savait plus vraiment ce à quoi son bout de vie ici aurait l'air, il ne pouvait plus rien prévoir non plus.

Dans ses réflexions, il se pencha en avant, posant sa tête contre ses mains, soupirant discrètement. Il se sentait légèrement fatiguer, mais pourquoi? Sûrement qu'il devrait s'adapter à ce rythme de vie, ce qu'il n'avait pas encore totalement fait. Dans cet état, il ne percevait plus rien de son monde environnant, complètement dans son monde, mais il se doutait bien qu'il ne lui arriverait rien ici.

Elias, visitant toutes les pieces avec son étui à violon (qu'il n'arrivait décidemment pas à quitter.

Il vit un jeune homme, assis, la tête entre ses mains. Il s'assit en face de lui et l'examina un instant.
Il ne fit aucun bruit et attendit, son étui sur les genoux, quelques instants.
Puis, se demandant s'il ne fallait pas mieux briser la glace il décida de parler.

"Bonjour. Tu ne te sens pas bien?"

Aussitôt qu'il commença à entendre la voix, ses yeux s'ouvrir brusquement pour se poser sur le nouveau venu. Il ne sursautait que rarement, c'était plutôt de cette façon qu'il réagissait quand on le prenait de court, ce qui lui donnait cependant un air méfiant et mauvais en général. Il remarqua que perdu dans ses pensés et avec le sommeil qui s'était légèrement fait ressentir, il avait complètement perdu contact avec le monde réel un moment.

" Ça va, je ne suis juste pas habituer à ce genre d'endroit. "

Il devrait bien finir par s'y adapter pourtant et il le savait. La question étant poser par quelqu'un qu'il ne connaissait pas était normal, mais avec le temps on ne lui demandait même plus, il n'aurais pas avouer quoi que ce soit si jamais il ne se serait pas bien sentit. Enfin, cela dépendait toujours des personnes, mais ceci, le jeune le verrait un jour à force de le voir, si jamais il le remarquait.

Comme à son habitude, il avait analysé l'inconnu, se faisant une idée de certains détails ainsi. La musculature discrète, grand et mince du jeune homme laissait penser qu'il pouvait faire de l'exercice et avoir une certaine force. Le tatouage sur l'oeil, les habits plutôt chics et blancs, cela tirait un peu plus sur ses caractéristiques. Les cheveux bleu et les yeux vert compétait le tableau. Il avait une bonne allure.

" Je m'appelle Arbagon et toi? "

Le nom ne servait seulement qu'à parler, au lieu d'utiliser des qualificatifs. Cela rendait aussi la communication plus facile. Il se redressa un peu et étira ses bras, avant de les croiser. C'était un peu un réflexe chez lui, quand il ne se servait pas de ses mains, c'est bras étaient croisé. Toujours son allure impassible et indéchiffrable, il regardait le jeune homme devant lui dans les yeux.

Elias cherchait à avoir une attitude la plus neutre possible, c'était le premier garçon qu'il rencontrait. Allié ou ennemi ? Il n'en savait rien, pour la simple cause qu'il n'avait jamais eu d'amis, ni de contact du même sexe que le sien.
Alors, il avait une certaine excitation de rencontrer quelqu'un comme lui ici.
Il avait l'air plutôt calme, mais sa musculature était impressionnante. Il avait du vécu, ça se voyait sur tout son corps.
Il ne fallait mieux pas l'avoir pour ennemi, Elias ne pourrait peut-être pas toujours se défendre.

*Pas habitué... Décidemment, les gens d'ici n'ont pas de chance on dirait.*

Elias tapotait machinalement sur l'étui de son violon.

"Je m'appelle Elias, ou Eli."

Un détail l'amusait, ici, tout le monde se présentait à tout le monde. Alors qu'avant Elias n'utilisait qu'un pseudonyme, pour ne pas qu'on le reconnaisse.

"Je ne t'ai jamais vu auparavant; et qu'est-ce qui t'embête ici?"

Il regarda discrètement les doigts qui tapotaient sur l'étui de son instrument, sûrement un tic ou une habitude. Il était donc musicien, ou s'intéressait à la musique du moins, ou peut-être transportait-il l'instrument pour quelqu'un? Il n'en savait rien et ce n'était pas ce qui était le plus important pour le moment, beaucoup trop d'autre chose méritait attention que de petits détails, c'était le deuxième garçon qu'il rencontrait dans ce pensionnat.

Elias dégageait une impression qu'il ne pouvait décrire, mais il ne se sentait pas assez libre d'esprit pour tenter de la décrypter, pour une fois il ne tenterait pas de tout analyser ce que son interlocuteur faisait. C'était plutôt exigeant, mais c'était utile. Il ne voulait pas prendre le raccourci de son nom, il ne le faisait que rarement, il préfère dire le nom au complet.

Les paroles de celui-ci tombaient sous le sens, effectivement il ne s'était jamais vu, car c'était la première fois qu'il se rencontrait. Seulement sa question était un peu plus embêtante. Pas qu'elle était déplacer, non, mais qu'il était incapable de s'ouvrir à quelqu'un aussi rapidement, il devait la connaître avant. Et puis, il y avait certaines choses de sa vie qu'il voulait comprendre lui même avant de trop en parler.

" Tout est nouveau, cela fait un ans, presque deux, que je n'étais pas venu dans un école ou autre pour apprendre. J'ai eu certaines difficultés et j'ai préféré les professeurs privés. "

C'était les grosses lignes. Il avait vu beaucoup de nouveau visage en peu de temps, avait parler énormément, lui qui était habituer d'écouter et de ne dire que très peu de chose, il n'était plus aussi libre qu'avant et Orihime qui était entrer dans sa vie. Trop de nouvelles en chose en trop peu de temps, il devait revoir certaine des choses qu'il pensait et faire du ménage dans ses idées.

En même temps de penser à tout cela, il pensait à un moyen de ne pas trop se concentrer sur se sujet. C'était bien lui penser à dix choses en même temps, mais s'il faisait attention, il pouvait très bien le faire et évitez de se mélanger lui même. Les doigts qui cognaient contre l'étui lui revint et fut ce qui lui permit de trouver un sujet.

" Tu es musicien? "

Il ne connaissait pas beaucoup les instruments de musique, mais il était presque sûr que la forme correspondait à un violon. Ce n'était pas un grand expert en musique, il n'en jouait pas et n'en écoutait que très peu. Son genre de musique était aussi un qui ne se jouait pas avec un instrument de la forme et de la taille qu'il avait, habitué d'écouter de la musique plus rock pendant ses entraînements ou se défouler.

Elias ne se sentait pas très à l'aise avec sa nouvelle rencontre. Il avait un peu peur de trop s'attarder sur des choses initiles, de gacher certaines choses. Que faire ? C'était difficile de cerner les gens d'ici. Il avait l'impression de jouer un rôle, celui du gentil Elias qui aide tout le monde, serviable, voire même trop, et soupe au lait.
Il passa une main dans ses cheveux et se gratta la tête.

Il regarda Arbagon, et se dit qu'il était surprenant. Ce qu'il dégageait était vraiment de la force. Il aurait pu le caricaturer en carapace de tortue, il est sûr que ça aurait très bien été au jeune homme. Mais il ne faut pas juger les gens par leurs apparences, sinon Elias serait le premier à en faire les frais.

Il écouta son camarade parler. Encore quelqu'un qui avait des problèmes avant de venir ici, il avait vu juste. Serait-ce un asile pour jeunes rescapés ?
Elias se demanda s'il avait bien sa place ici...
Après tout les cours... Il gagnait assez d'argent pour être tranquille.
Oui mais cette vie n'est pas saine, il faut en changer... Mais comment faire...

*J'y suis peut-être habitué...*

"Je crois que tu n'es pas le seul dans ce cas. J'espère que le changement s'effectuera de la meilleure façon possible."

Que dire de plus sinon des banalités ? Encore et toujours. Combien de fois Elias avait-il entendu les gens lui dire "courage, tu vas y arriver, fais de ton mieux"... ?
Des paroles en l'air.
Il s'en voula d'avoir répéter le même genre de choses à Arbagon. Elias ne valait pas mieux que les autres.

Il regarda Arbagon, puis son violon, puis Arbagon.

*Ah oui, la musique.*

Il sourit instananément.

"Oui, enfin si on veut. J'ai eu des profs particuliers comme toi au tout début, mais maintenant, je suis mon propre professeur."

Il se demanda s'il fallait qu'il continue. En même temps parler de lui, ça ne l'enchantait pas trop... Mais il n'avait pas de sujets en tête. Et l'apréhension de dire n'importe quoi...

Il savait très bien qu'il n'était pas le seul, il avait croisé d'autre personne qui n'avait pas eu la vie facile. Et pourtant, peut-être pourrait-il changer avec les nouveautés dans sa vie, peut-être ne le pourrait-il pas, qui savait? La seule chose dont il était certaine c'était cette impression que lui laissait Elias d'être un peu mal à l'aise. Il ne pouvait cependant pas changer son passer, alors il n'avait plus vraiment contrôle sur ce genre de chose. Effectivement beaucoup de gens avaient subis un passé dur, mais la majorité se relevait et continuait, sinon il ne serait pas ici.

Le sourit qui se forma sur le visage, lui dit qu'il avait trouvé un bon sujet et qu'il avait visé juste pour ne pas trop mettre de tension dans l'atmosphère. Il était plus le genre de personne à écouter qu'à parler, alors cela ne lui dérangeait d'écouter Elias, parce qu'il se doutait qu'il finirait par dire quelque chose de déplacer en parlant trop. De plus, cela permettait d'apprendre et de connaître les gens, et connaître une personne était quelque chose d'important pour savoir ses limites et comment agir avec elle.

Il était donc son propre professeur, c'était une chose très bien. Certain avait un talent naturel pour une discipline et la développer était toute à leur avantage, car on y trouvait de la valorisation. Se dépasser était une chose qui rendait fier et faisait oublier ses problèmes, c'est ainsi qu'il vivait. Mais au fond de lui, il craignait de dépasser une de ses limites à un point de non retour, se qui serait moins plaisant. Que serait la vie sans risque? Enfin, il s'éloignait pas mal du sujet là, il se recentra donc sur le sujet de conversation.

" C'est bien, on apprend plus vite ainsi et on a plus de liberté. Moi c'est la même chose avec les arts martiaux, en faite, c'est plus de perfectionner ce que je sais déjà, il faudrait que je me trouve un nouveau sensei. "

Il n'en avait plus, il avait du quitter le seul qu'il avait eu depuis 10 ans en venant ici. Mais il finirait bien par en trouver un, du moins, il l'espérait. En attendant, il pouvait toujours travailler à maîtriser et perfectionner ce qu'il savait déjà et développer certaines techniques personnelles, qui pouvaient s'avérer utile pour surprendre un adversaire.

Alors, ce garçon était autodidacte aussi.
Très bien.
Les arts-martiaux. Quelque chose un peu inconnu pour Elias, il savait certes se battre, mais on ne pouvait pas parler d'art. Ca, non.
Il arrêta de tapoter le violon et écouta le jeune garçon. Il n'avait pas vraiment entendu parler des sensei ou de cours d'arts martiaux, il vivait trop en marge pour cela, surement.

Il n'avait eu que des professeurs en restant avec sa mère. Quand il décida qu'il n'avait plus besoin de professeurs, il arreta les petits boulots qu'il avait et commenca... à voir des femmes.
Il se payait ce qu'il voulait, envoyait de l'argent à sa mère.
Un boulot crade, mais sa mère avait une belle vie.
Et son sourire lui donnait le courage pour affronter les autres femmes.

*Arretes de penser à ça !*

"Je n'ai jamais pratiqué les arts-martiaux, mais je pense que nos deux disciplines se ressemblent. La difficulté reigne, mais il faut s'acharner pour arriver à quelque chose."

Elias n'avait pas complètement tord, mais pas complètement vrai. Leur deux discipline étaient semblable et effectivement parsemer de beaucoup de difficulté. L'une étant quelque chose qu'il ne pouvait pas dire pour ne pas l'avoir pratiquer, l'autre étant au niveaux physique, et aussi mental pour apprendre à se battre pour ne pas blesser gravement l'adversaire, dominer sa peur et toujours rester calme. Mais il ne fallait surtout pas s'acharner, c'était une erreur trop commune, bien qu'il savait qu'il la faisait lui aussi.

" Oui, très semblable, mais il ne faut pas s'acharner selon moi. Vois-tu si on s'acharne on ne fait que recommencer notre erreur et se décentrer du problème sous la colère. Il faut prendre du recul, tenter des choses nouvelles et prendre une pose si elle est nécessaire.

Tu vois, j'ai au début souvent eu besoin de m'arrêter devant la barrière que m'on sensei me présentait, mais c'est très bien ainsi, j'ai peu analyser la barrière et aujourd'hui je la connais bien. Il n'y a qu'à la fin que j'ai voulu voir ce que je valais vraiment et où mon sensei c'est fait plus ... compréhensif à ma demande. "

Un sourire presque sadique se forma sur ses lèvres. Beaucoup pensait que son sensei le maltraitait pour lui apprendre la bonne voix ou parce qu'il se faisait trop arrogant et provoquant, mais ce n'était pas du tout le cas. Son sensei était une des personnes avec qu'il s'était le mieux entendu et avait le plus respecter, s'il avait été si dure, c'était parce qu'Arbagon lui avait demander. C'est aussi à partir de ce moment qu'il avait vraiment eu l'impression d'apprendre.

Des souvenirs l’assaillaient. Il avait été jeune et stupide, il l'était toujours, mais il avait tant appris ainsi. Aujourd'hui il voyait à quel point il avait jouer à un jeu dangereux avec celui qui l'avait instruit. Parfois il lui semblait qu'il ressentait encore la douleur, qui n'était que passagères. Puis des images plus récente en lien avec ces vieilles passèrent aussi, il ne vivait que penser, il pensait trop, on lui avait toujours dit.

Il fit un sourire à son Elias, comment pourrait-il simplement le comprendre, il s'ennuyait du temps où il souffrait, c'était très contradictoire et insensé, mais c'était vrai. Bien qu'il ne voulait pas renoncer non plus à ce sa nouvelle vie lui avait apporter. Bon, fini les souvenirs, vivre dans le passer n'était pas vraiment la meilleure chose, alors il fallait bien qu'il arrête un jour.

" Sinon, tu a rencontré beaucoup de personne ici? "

Elias réfléchissait à ce que disait Arbagon. En effet acharner n'était peut-être pas adéquat, et pourtant... Combien de jours et de nuits avait-il prit pour répéter inlassablement des morceaux qu'il n'arrivait pas à apprendre ?
Combien de fois s'était-il endormi sur le piano de sa mère, et réveillé aussitôt par l'accord que sa tête avait produit ?
Elias s'était toujours acharné, même pour les causes perdues. Pourquoi ? Parce que c'était la seule chose qu'il avait.
La motivation.

Il écouta le jeune homme, puis observa son sourire. Pas très réjouissant.
Celui qu'il appellait Sensei avait dû le briser, mentalement et physiquement, et ça l'avait apparemment endurçi.
Elias pensa soudain que son propre sort n'était pas si dur, vu ce que certains avaient dû endurer.

"Il est vrai qu'il est idiot de foncer tête baissée vers un obstacle. Je pense qu'en suivant ton sensei, tu savais ce que tu pouvais perdre et gagner.
C'est plutôt impressionnant."

Ses paroles reflettaient vraiment sa pensée, Arbagon semblait plus mature, plus dur, plus efficace que lui.
Son passé devait être bien douloureux.
Et c'était probablement une réelle chance pour lui d'arriver dans ce pensionnat.

"Oh oui, quelques filles nomées Eryn, Nimiki, Ohirime et Kirika. Tu les connais ?"

Il parlait avec un ton léger, et en même temps Elias était fier d'avoir retenu les prénoms de ses amies ou futures amies.

Les paroles d'Elias le firent réfléchir. Aujourd'hui il le savait, mais pas quand il l'avait fait. Comme il avait dit, le recul permettait de voir beaucoup, beaucoup de chose. Parfois elle permettait de voir le détail qui nous échappait, même s'il semblait impossible à voir. Il n'avait rien d'impressionnant, son endurance physique et son tempérament dur, qui lui donnait cette air si impressionnant, s'accompagnait de grande lacune psychologique et sentimental, il était facilement cassable à ce niveau.

Les noms que lui nomma Elias lui disaient tous quelque chose sauf le premier, il ne connaissait aucune Eryn. Nimiki était la fille qui lui ressemblait tant à première vu, aussi froide et renfermer que lui, qui avait aussi des tendances plutôt suicidaires, ce qui était de plus normal vu ce qu'elle avait endurer. Orihime qui était sa petite amie, ne lui était pas inconnu du tout. Et puis Kirika, la jeune fille avec qu'il avait cherché le médaillon. Il les connaissait et elles faisaient partit de sa nouvelle vie.

" Je n'ai rencontrer que les trois dernières. Nimiki en l'accueillant ici et en lui parlant sur le toit. Elle me ressemble un peu, mais elle a de la difficulté à tout supporter, c'est triste. Quant à Kirika, je ne la connais que peu, je l'ai croisé dans le hall et je l'ai aidé à retrouver un médaillon, auquel elle tient beaucoup. Orihime est celle que j'ai vue en premier dans le pensionnat et c'est aussi ma petite amie. "

Il fit un petit sourire à Elias, sa sonnait bizarre. C'était la première qu'il avait vu et sa petite amie, sa sonnait trop ... opportuniste ... à son goût. Ce n'était pas du tout cela et espérait bien que c'est paroles n'avait pas sonner comme ça pour son interlocuteur, enfin, il ne pouvait qu'espérer. Plusieurs pensée agréable lui revinrent et aussi des craintes qu'il dissimulait à celle-ci, toujours en lien avec les échecs de son passé.

Elias fut agréablement surpris que Arbagon connaisse presque les mêmes personnes que lui.

"Nimiki et Eryn m'ont acceuilli ici, Ohirime m'a entendu joué dans la salle abandonnée, elle chante bien, et j'ai rencontré Kirika sur le toit."

Il ne se formalisa pas quand le garçon lui dit qu'il avait Ohirime pour petite amie, il pensa que leurs divergences pouvaient être des atouts, la Ohirime qu'il avait vu était très souriante. Peut-être arrivent-ils à s'netraider pour mieux supporter la vie.

"Je suis plus attaché à Nimiki car c'est la première personne à m'avoir aidé. Mais j'ai du mal à trouver les mots justes pour savoir comment je peux l'aider..."

Puis il pensa à Kirika et le pendentif de sa mère dont elle était si proche.

"Elle a dû beaucoup te remercier si j'en crois la façon dont elle vénère cet objet."

Il sourit à Arbagon, simplement.

Il sourit à son tour quand il parla de Nimiki, il ne trouvait probablement pas les mots pour l'aider avant longtemps, il savait ce que c'était le souffrance et la douleur qu'elle endurait, il n'y avait pas beaucoup de façon de consoler une personne dans cette état et encore moins de l'aider. Enfin, peut-être Elias trouverait-il une façon, tout comme Orihime tentait pour lui. La façon dont il en parlait lui laissait croire qu'il voyait en elle plus qu'une amie. Quand à Kirika, elle avait été très reconnaissante.

" Kirika était assez reconnaissante, oui, mais je comprends bien qu'elle tient beaucoup à ce médaillon, moi aussi il y a un objet auquel je tient beaucoup et je m'en voudrais énormément de l'égarer. Il n'y a en aucun lieu de la vénération derrière cela, seulement un focaliseur pour passer ses émotions.

Quand à Nimiki, je vais te donner un conseil, ne t'impose pas. Je comprends que tu veux l'aider, mais si tu t’entêtes trop, ce risque de lui nuire. Elle doit apprendre à faire face à son passer par elle même, et je sais de quoi je parle, c'est quelque chose que j'essaie de faire moi aussi. "

Si jamais il faisait affronter son passer et la douleur sans qu'elle y soit prête, elle risquait de ne pas bien réagir. Il faillait qu'elle fasse le premier pas, la seule chose qu'Elias pouvait faire sans lui faire de mal, c'était l'écouter et tenter de lui remonter le moral, tout comme Orihime avait fait pour lui. Il n'y avait pas grand chose à faire de plus.

Il ne savait pas si c'était le sujet qui intéresserait Elias, probablement pas, mais qui pouvait savoir. Il n'aimait pas parler ainsi, mais il se dit que cela pourrait évider de la souffrance au deux, Elias et Nimiki. Enfin, il se mêlait de ce qui ne le regardait pas, il ne voulait pas qu'Elias pense en mal de lui, alors il préféra laisser à Elias ces choses, de peur que celui-ci ne croit qu'il lui fait la morale.

" Je suis désoler, ce n'est pas à moi de te dire sa, c'est à vous de vous entendre. "

Elias écoutait Arbagon avec attention. Lui qui connaissait Nimiki mieux que lui, qui la comprenait, l'aiderai peut-être à rendre la jeune fille heureuse. Ou alors le mettrai sur la mauvaise voie. Elias réfélchit et se dit qu'il ferai confiance au jeune homme qui paraissait innoffensif pour lui.
Elias doutait franchement de sa capacité à aider les gens, lui qui ne savait même pas réconforter sa mère, lui qui n'avait eu que des relations pour de l'argent.
Il s'en voulu de ne pas avoir cherché plus tôt à se faire des amis.

"Je vois. Je ne me suis jamais attaché à ce point à un objet. Alors j'exagère sûrement quand je vois quelqu'un s'attacher comme cela.
J'essaye de me détacher de tout au maximum. Même des gens, mais il s'avère qu'ici c'a m'est de moins en moins facile."

Il sourit en pensant à Nimiki, mais baissa la tête lorsque le jeune homme en face de lui, parla d'elle.

"Je me doute que je suis totalement impuissant? Je ne sais pas comment réagir face à elle. Face à personne d'ailleurs.
Je pense que je dois juste être patient, et attendre."

Nimiki le repousserait sûrement. Il s'y attendait même. A vouloir l'aider il l'a perdrait sûrement pour toujours.
Il releva la tête avec un mince sourire.

"Merci pour le conseil. C'est sûrement à moi de décider le mieux, c'est vrai. Mais j'accepte de me prendre une ou deux claques de temps en temps."

Se détacher de tout. Comment pouvait-on vivre ainsi, si on se détachait de tout, on n'était rien de plus qu'une ombre qui parcourait la vie, il fallait bien avoir un chose à laquelle on tenait. Il ne pensait pas au suicide justement parce qu'il s'était attacher à son cousin, ses amies et maintenant Orihime. Il n'entrait pas dans des rages folles parce qu'il avait son collier et etc. Il fallait une attache en quelque part.

" Je suis content que tu puisses vivre ainsi, mais ne s'attacher à rien serait impossible dans mon cas. "

Quand à Nimiki, le jeune homme avait compris une partie de la solution, il devait être patient, mais il n'avait pas tout compris. S'il ne l'était pas et que par accident ou en voulant l'aider, il exposait Nimiki à son passer, sa douleur, ses problèmes et tout, elle serait instable et ce n'est pas une baffe qu'Elias aurait, mais une jeune fille qui voudrait mettre fin à tout ça. Et une personne dans cet état pouvait faire tout ce qui était possible pour arriver à son but, même à entraîner d'autre personne s'il le fallait.

" Je suis content que tu veuilles accepter mon conseil, mais peut-être n'ai-je pas totalement raison, chaque personne est différente, tu verras. Mais la seule chose que je suis sûr, c'est qu'elle doit elle même choisir ses batailles, car si elle y ait obliger, elle risque de ne pas pouvoir le supporter, soutient là plutôt dans celle qu'elle choisi elle même, c'est ça qui l'aidera. "

Il pouvait sûrement trouver une autre façon de l'aider, mais là, ce ne le regardait plus. Lui même ne savait pas comment aider une personne ainsi, il pouvait seulement lui dire ce que lui savait sur ce qu'elle vivait. Sûrement que s'il était gentil avec elle ou qu'il pouvait lui faire oublier sa peine, ce ne serait sûrement que profitable. Mais il ne pouvait dire comment il fallait si prendre, il ignorait encore comment Orihime avait réussi.

Le sujet lui semblait trop délicat, il n'avait pas envie d'en parler, car il avait l'impression que de parler ainsi de Nimiki, ressemblait à la façon dont on parlait d'un animal en observation, ce qui lui était désagréable. Mais pourtant, il ne faisait qu'analyser les réactions à des provocations et les effets que ça aurait sur elle, ce qui revenait un peu à étudier un être humain et il se disait que ce n'était pas très valorisant pour une personne d'être considérer ainsi. Aussi bien passer sur le sujet.

" Ce tatouage, il a une signification? "

C'était une des premières choses à avoir entrer dans son champ de vision. Beaucoup se faisait des tatouages pour le plaisir et leur beauté, mais certains le faisait avec une signification et il se dit que si c'était le cas, ce garçon se serait bien attacher à quelque chose. Lui n'en avait pas, même s'il avait été tenter une fois ou deux, la seule marque qu'il avait sur lui, c'était sa cicatrice, qu'il souhaitait voir disparaître avec tant d'ardeur, car ce n'était que le souvenir d'une échec de sa vie.

Elias hocha la tête.

"Je ne sais pas si on peut dire que j'y arrive, ni que je n'y arrive pas. J'essaie juste de m'en sortir, je n'ai pas, jusqu'ici réussit à m'attacher, c'est tout."

Nimiki... Elias se sentait crétin de ne pas savoir l'aider. De ne pas savoir s'y prendre avec les gens. Il n'était pas fait pour les sentimens, pour les bons actes. Son rôle de fantôme lui était plus approprié. Lui qui avait envie de sortir de sa nouvelle vie dû s'apercevoir qu'il n'était pas si simple de changer.

"Je verrai, si elle m'accepte je ferai de mon mieux pour l'aider. Si non, je tenterai de veiller sur elle de loin, en espérant qu'elle aille mieux."

Être invisible. C'est ce qu'il arrivait le mieux à faire. Le jour c'était une ombre dans un coin de rue, mais la nuit son corps apparraissait et il pouvait ainsi aller dans diverses foyers, ou des femmes en manque d'amour l'attendait.
Mais maintenant c'est différent.
Il faut considérer ce nouveau contexte.
S'il doit aider Nimiki, il doit changer. Sûrement. Il aurait aimé, vraiment, en parler avec Arbagon. Mais comment ?
Il le prendrait sûrement pour un individu trop louche pour être son ami. Non il ne pouvait pas.
Sa nouvelle question le sauva.

"Oui et non, ma mère a voulu le faire à ma naissance, mon père s'y opposant, je ne l'ai eu que plus tard. Elle me dit que dans sa famille les "hommes" doivent avoir un tatouage à l'oeil. Celui-ci serait donc celui de la famille de mon grand-père maternel.
Je le garde pour ne pas causer de tort à ma mère."

Elias avait de nombreuses marques sur le corps. Dûes au coup de son père, et de certaines bagarres mal terminées.
Mais seule sa cicatrice, sur son visage, était visible

Le tatouage avait donc une signification et lui montrait par la même occasion qu'il s'était bien attacher à quelque chose dans sa vie. Comme il le gardait pour sa mère, c'est qu'il ne voulait pas la faire souffrir et qu'il y était donc attacher, c'était indéniable. Mais il garda la réflexion pour lui, il se doutait qu'Elias pourrait mal le prendre s'il lui disait cela, car il ne se connaissait pas assez pour qu'Arbagon sache si Elias prendrait bien la remarque.

Il avait aussi perçu un petit soulagement dans la façon de répondre d'Elias, mais il ne voulait pas lui demander la cause, car il ne voudrait probablement pas en parler, s'il était soulager de changer de sujet. Il se dit que si jamais celui se sentait prêt et en confiance pour lui dire un jour, il lui dirait par lui-même et que le forcer à le faire n'était qu'une mauvaise idée.

" C'est bien, ce tatouage doit avoir un histoire qui concerne ta famille. Je suis content pour toi que tu t’entendes bien avec ta mère. "

La vie devait être drôlement plus facile quand on s'entendait bien avec ses parents, enfin sur certains plans, car elle pouvait très bien rester difficile dans certains domaines. Il aurait bien aimé pouvoir dire qu'il avait de bonnes relations avec ses parents, mais ce n’était malheureusement pas le cas. La preuve, il ne les avait pas vu depuis un peu plus d'un an. C'était probablement mieux ainsi aussi.

Comme à chaque fois, il ne savait pas de quoi parler, il n'était pas habituer. Certaines personnes parlait beaucoup et trouvait toujours un sujet de conversation, lui c'était le contraire. Il ne voulait pas parler de choses inutiles non plus, mais tout lui semblait inutile et il n'aimait pas trop parler de lui non plus, car il avait soit l'impression de s'apitoyer sur son sort, soit l'impression de vanter ses actions, deux choses qu'il détestait par dessus tout.

" Je suis désolé si je semble si muet et si je parle de chose peut-être un peu ennuyante, mais je n'ai pas l'habitude de parler énormément avec les autres. "

Le jeune garçon en face de lui semblaut très calme, c'était assez impressionnant dans un pensionnat où tout le monde semblait fou-fou.

"C'est normal. Elle m'a élevé, et aidé. Je ne lui envoies que des lettres depuis quelques années."

Elias resta sans rien dire, tout comme Arbagon.

"Ne sois pas désolé, je suis pareil, mais depuis que je suis ici j'essaye d'être plus sociable..."

Dans cette atmosphère de gens tous gentils, Elias se sentait obligé de parler un peu, de faire connaissance, de se faire des amis. Il pensait qu'il devait passer par la pour changer de vie.
A tord ou à raison, c'était le chemin qu'il avait décidé de prendre.

Il sourit un peu à Elias. C'était bien de voir qu'il n'était pas le seul ainsi. Il était aussi bien content de voir qu'il avait décidé d'essayer de s'ouvrir aux autres, ce serait certainement profitable pour lui. Arbagon pour sa part avait beau vouloir, cela restait quand même difficile d'être plus sociable. Il était solitaire de nature, mais tout cela avait été renforcer par ce qu'il avait subit et maintenant sortir de la solitude était si difficile.

" C'est la meilleur à chose à faire. Malgré tous mes efforts, j'ai beaucoup de peine à devenir plus social, le fait d'être entouré de tant de personne qui le sont m'oblige bien à l'être un peu plus, mais laisser les personnes connaître certaines choses me semble pénible et/ou dangereux. "

Et oui, laisser voir ses forces et ses faiblesses lui avait toujours retombé dessus, comment être sûr que cela n'arriverait pas ici? Il avait vécu en les cachant et le contraire lui semblait des plus désagréable et dangereux, ce qui le faisait toujours hésiter à accepter les autres dans sa vie. C'était la raison qui faisait qu'il était si difficile d'être ami avec lui et d'avoir sa confiance, pour lui les paroles n'étaient pas grand chose, mais les actions reflétaient ce qu'une personne était.

Elias prit un air plus sérieux, sans pour autant cesser de sourire à Arbagon.

"Je comprends, moi-même je ne pense pas parler de ma vie antérieure, par soucis d'effrayer les gens, ou même de me faire taper dessus.
Je pense qu'ici nous avons tous eu au moins un problème dans notre vie passée. Alors peut-être que ce pensionnat aide les gens comme nous.
Cela me plaît de penser à cela.
Et après tout, même si tu restes laconique, tu as fait des recontres, dont celle d'Ohirime.
Tu changeras peut-être."

Son visage redevint sympathique et il pensa qu'il serait plus aisé pour lui même de changer. Il avait l'impression que son esprit était maléable. Sûrement une mauvaise chose, mais bon...

Le visage d'Elias était plus sérieux, même avec son sourire, ce qui convenait en tout point avec ces paroles. Il pensait pas mal la même chose que lui, tout ceux qu'il avait rencontrer avait sembler avoir eu un passer qui leur avait laisser au moins un marque, c'était peut-être un bien fait pour les personnes qui venait effectivement.

Elias ne parlait pas de son passer par peur d'effrayer ou de se faire taper de dessus, ce qui n'était pas le cas d'Arbagon. Lui n'aimait pas en parler, car il n'aimait pas s'apitoyer sur son sort, parce qu'on ne comprenait tout simplement pas certaines choses ou le prenait en pitié, alors que c'était lui même qui l'avait voulu, qu'on ait peur ou qu'on pense seulement qu'il avait tenter de faire son dur à cuire toute sa vie, ce qui n'était pas le cas.

La mention d'Orihime lui fit baisser le regard quelques secondes. Il savait qu'elle voulait bien le changer, mais il ne savait pas si elle en serait capable, il restait lui après tout. Et puis certaines de ses paroles semaient encore certaines peurs dans son esprit, mais il se doutait que leur relation serait probablement profitable, à condition qu'il arrive à ne pas trop la faire souffrir.

" Tu as peut-être raison, c'est peut-être un bien que la majorité des gens est eu des problèmes, sûrement que certain changeront. "

Il préférait ne pas trop parler d'Orihime dans la situation présente. Il avait certaines choses à régler avec lui même et à comprendre de leur relation avant de pouvoir en parler avec d'autre. Il se demandait encore comment tout cela était arriver jusque là, bien qu'il en était heureux quand même.

Il regarda Elias, il était différent des autres personnes qu'il avait rencontrées ici, mais il ne pouvait pas dire ce qui le caractérisait. Il se fiait souvent à son intuition et celle-ci lui disait qu'Elias serait quelqu'un avec qu'il pourrait passer du temps parfois et il semblait comprendre ce qu'on lui disait, il était un peu comme lui, il écoutait beaucoup. Avec le temps, il pourrait peut-être lui accorder sa confiance et son estime.

" La vie est étrange, on dirait qu'elle fait tout pour nous rendre l'existence impossible et quand elle a réussi, Elle recommence tout à l'envers. "

Elias s'étira en tendant ses bras devant lui. Il avait du mal à rester assis longtemps, et même si la conversation lui plaisait, son corps entier le démengeait.
Elias se faisait gentil vis-à-vis des pensionnaires de l'établissement, mais savait bien que tôt ou tard on le perçerai à jour. Fallait-il dès à présent en parler ? Il n'en savait rien.
Il savourait ces jours où la gentillesse de tout le monde faisait son bonheur.
Il se sentait comme un petit enfant à Noël, même s'il ne savait pas vraiment ce que cela fait.
Il regarda Arbagon en souriant.

"Oui après tout, on devrait tous s'entraider ici. Ca ne ferait pas de mal."

Il pensa soudainement à Nimiki.

"Du moins je n'espère pas."

Il se dit que, malgré qu'il se pensait plus agé qu'Arbagon, il aurait des choses à apprendre de lui. Sur les relations, mais pas seulement, peut-être qu'il lui enseignerai les arts martiaux, et que plus tard, il pourrait devenir son ami, et qu'ils s'aideraient à évoluer mutuellement.
Il examina son camarade, et vu comme ça, il semblait vraiment fort, dans le genre mauvais garçon. Il faut dire que les deux jeunes hommes étaient d'apparence vraiment distants. Mais au fond d'eux-mêmes, il y avait de nombreuses similitudes.

"C'est une sorte de montagne russe. Tu es dans un wagon... Tu montes tu montes, tu ne sais pas ou ca va s'arreter, et pouf tu descends, tu fais quelques virages, puis tu remontes et caetera. Il y a parfois des accidents de parcours, des gens qui vont et viennent dans ton wagon. Certains ou certaines qui restent. Mais il arrive un moment, où le type de la caisse te dit que c'est fini pour toi."

Elias sourit à ses propres paroles.

"J'aime cette image."

Elias devait avoir raison, mais on finissait de se lasser des montagnes russes, certaines plus vite que d'autre et c'était peut-être son cas à lui. C'était tellement compliquer et il avait parfois l'impression que la vie n'aboutissait à rien, mais il se forçait à continuer de marcher droit et de ne pas perdre de vu ce qu'il voulait devenir plus tard, peut-être qu'en devenant adulte, son monde changerait? Peut-être.

Il regarda Elias qui s'étirait, c'est vrai qu'il parlait depuis un moment. Lui se sentait pas si mal, mais il s'adaptait vite au fait d'être assis. La conversation était particulière et pas si désagréable, cela venait sûrement du fait qu'Elias ne réagissait pas à ces propos comme les autres, il réagissait d'une façon qu'Arbagon arborait plus probablement, il n'en savait rien.

" Oui, mais les espaces entre descente et remonter sont énormément plus long que les vraies montagnes russes parfois. J'ai l'impression parfois qu'une remonter, ne sert qu'à mieux redescendre après, toujours plus bas, plus longtemps. "

Effectivement, la plupart du temps quand quelque chose de joyeux se produisait, une catastrophe ne tardait pas. C'est en partie pourquoi il fuyait la lumière et les contacts humains, pas pour lui, mais pour les autres, car en général, c'est les autres qui souffraient de ses erreurs. Il pouvait généralement supporter beaucoup que les autres et il n'en pouvait plus de les voir souffrir pour lui.

Elias attendait sa réponse avec impatience.

"Oui c'est sûr, et le wagon mets plus longtemps à monter qu'à descendre.
Certaines personnes sont malades à cause des montagnes russes aussi. Ca m'est arrivé plusieurs fois. Mais souvent quelqu'un te dit de refaire un tour avec lui, alors tu y vas.
C'est vrai qu'on ne reste pas souvent en hauteur dans une montagne russe, alors c'est peut-être une vision trop pessimiste, si on veut changer de vie."

Il souriait, les yeux dans le vide, en réfléchissant, puis cligna des yeux et son regard redevint vif.

"Ma théorie n'est pas parfaite, et il est difficile d'imager une vie. Certains parlent d'un chemin, moi la montagne russe me plaît bien."

Elias savait ce qu'il disait, il avait sa montagne russe à lui, mais elle se passait souvent sur un jour, une suite d'émotions qui arrivaient très vite, parfois incontrôlables.

Difficile de savoir comment réagir en fonction d'événement plaisants ou non.
Il devrait sûrement apprendre à arrêter la neutralité, et à devenir plus humain.
Alors, il souriait, pour commencer.

" Ta théorie est correcte, c'est juste moi qui ait une attitude défaitiste. "

Sa psy lui avait que trop souvent dit. Il était pessimiste et il ne regardait pas les belles de choses de la vie. Mais elle n'avait jamais su pourquoi et ne l'avait pas comprit, car il n'avait jamais voulu lui en parler non plus. Il s'était dit que si jamais elle avait à le comprendre, elle lui poserait plus de question où le verrai dans ses sous-entendus, ce qui n'était jamais arriver.

Il regarda Elias dont le regard passa de vide à vif, ainsi que son sourire. C'était des choses qu'il ne faisait pas, par parce qu'il ne le voulait pas, parce que c'était un automatise chez lui d'être froid et distant envers les gens qu'il connaissait plus ou moins. Il aurait bien aimé changer cela, mais pouvait-il changer tout ce que sa vie lui avait donné en si peu de temps? Non, il lui faudrait être patient.

Que dire maintenant? Il avait parler de tellement de chose en si peux de mots avec le jeune homme, qui lui avait su comprendre le sens de chacune de ses pensés, le sens dit et le sens profond. Ce genre de personne était plutôt rare et c'était en général des gens qui avait vécu une vie qui leur avait donner une vision plutôt particulière, mais il ne voulait pas trop le questionner, de peur de lui rappeler des mauvais souvenirs.

" Tu es une des personnes avec qui j'ai le moins parler et pourtant tu es celle avec qui j'ai dit le plus de choses. "

» dans la chambre avec Elias (PV Elias) /!\
» Bah.. J'y passe ! :3
» Il est encore temps.
» Mia-Ra et ses temps-libres