Rattrape un amour qui fuit (pv Orihime)

Arbagon franchit la porte du pensionnat sans se faire attraper par les surveillants et remarqua sa petite amie qui courrait au loin. Il regarda un moment, pourquoi priver un bel oiseau de sa liberté? Parce qu'il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose. Sans plus d'hésitation, il s'élança à la poursuite de celle qu'il aimait tant, vu ses entraînements quotidiens, ce n'était pas trop difficile, courir était chose normale pour lui. Elle allait tout droit au parc, il s'en doutait, Orihime adorait cet endroit énormément, il aurait pu dire autant que lui sans avoir peur de se tromper. Après quelques minutes de course, il arriva juste derrière Orihime, qu'il agrippa gentiment par la taille. Pourquoi s'était-elle enfuit ainsi? Arbagon voulait comprendre, il n'aimait pas quand les choses lui étaient nébuleuses.

" Orihime, mon amour, mais qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi tu te sauves ainsi? "

Non c'était trop, il n'en pouvait plus, sa faiblesse qui avait commencer plus tôt le fit craquer. Quelques larmes s'échappèrent de ses yeux, il n'en pouvait plus, il voulait seulement qu'elle reste coller à lui. Il embrassa doucement sa nuque, puis déposa sa tête sur l'épaule d'Orihime, son front contre son cou. Ses bras autours de la taille, il n'exerçait pas une grande pression, seulement pour la sentir contre lui, il en avait tant besoin. Arbagon tremblait légèrement, il sentait encore la faiblesse qui l'envahissait, celle que seule la jeune femme qu'il aimait pouvait lui inspirer. Il caressa amoureusement un des bras d'Orihime avec sa main, il laissa le moment se prolonger encore un peu.

" Je t'aime, s'il te plait, aide moi à te comprendre et à te rendre heureuse. Je ne sais plus quoi faire, chaque fois que je fais quelque chose, je te fais du mal, je te fais souffrir. Je me sens encore si faible, je suis tellement faible, j’aie besoin de toi. Ma douce ... ma douce. "

Orihime courrut pour arriva au parc quand elle entra à l'intérieur elle dut courrir quelques temps,puis Arbagon l'agrippa par la taille,elle s'arrêta et ne bougea pas.Elle attendit ce qu'il allait lui répondre,aprés il démanda qu'est-ce que n'allait pas et pourquoi elle se sauavait ainsi.Mais aucun mots ne sorti de sa bouche,elle attendit quelques temps pour reprendre un coup d'air car sa réspiration était dévenue trés faible,son corps était devenu lourd,elle était tombée malade sans le remarquer.

"Je suis desolé mais je crois que tu serais mieux sans moi car tu mérites mieux je suis une fille trés triste depuis presque mon enfance tout mes sentiments le deviennent aussi et j'arrête pas de penser à moi.Je ne suis qu'une egoiste qui meriterait de disparaitre de ce monde à jamais.Je cache ma tristesse dans des sourires mais personne n'y croit.Maintenant que j'y pense je crois même que mon existance ne sert à rien à personne,je suis condamnée à être triste et egoiste.Je ne te mérite même pas..."

Aprés lui avoir répondit ça,quelques larmes s'échappèrent des yeux d'Arbagon,aprés il embrassa doucement sa nuque, puis déposa sa tête sur l'épaule , son front contre son cou, aprés ce geste et ceux qu'il venait de lui dire.Elle se tourna et le prit dans ses bras.

"Ne me dit jamais que à chaque fois que tu fais quelque hose tu me rends triste car ce n'est pas vrai.Tu me fais pas souffrir c'est moi toute seule qui le fait,j'aarive pas à oublier tout ce que j'ai vecu je crois que je suis traumatisée à vie.C'est pour ça."

Puis Orihime commenca à pleurer.

"Je suis desolé que tu dois me supporter,je ne sais plus quoi faire même plus quoi penser.Aide-moi stp je n'arrive plus à tenir je crois que un jour je serai obliger de sauter d'un pont pour ne plus avoir cette tristesse en moi."

Le désespoir était palpable dans les paroles d'Orihime, un peu trop au goût d'Arbagon. Il ne savait pas quoi répondre, il savait ce qu'elle ressentait, la vie était ainsi, elle s'amusait à nous écraser. Plus jeune; il avait été naïf, innocent et faible, ce qui lui avait valu de dur temps après. Il s'était retrouver devant la vie sans aucun bagage, perdu son enfance un quelques minutes et beaucoup trop jeune. Il s'était raccroché aux arts martiaux, avait pu se redresser et soutenir le poids que la vie lui mettait sur les épaules. Enfin, jusqu'à ce qu'il retombe et que son esprit se brise, sans jamais avoir pu se réparer. Mais c'était ce qu'il manquait à Orihime, quelque chose pour se relever et Arbagon s'assurerait qu'elle pourrait toujours se relever en cas de chute par après. Ce n'était seulement pas si facile de trouver ce qui lui permettrait de retourner sur ses pieds.

De plus, trop de sentiments prenait part en Orihime, des sentiments qu'elle devrait tenter d'abandonner. Culpabilité, tristesse et autre en faisait partie. Avoir de la peine était plus ou moins grave, mais l'état dans lequel sombrait Orihime était bien pire. Mais là encore, Arbagon ne savait pas comment faire. On se jugeait durement, on était toujours erroné dans les analyses qu'on faisait de soi-même. Orihime était dans un extrême, certains rejetaient leur problème sur les autres ou d'autre, comme Orihime, sur eux-mêmes. Égoïste, non elle ne l'était pas, elle ne demandait jamais rien, se conformait toujours aux autres et pensait à ceux qui l'entouraient avant elle. C'était tout sauf de l'égoïsme, c'était justement son manque de penser pour elle qui renforcissait ses problèmes. Mais Arbagon pouvait bien penser tout cela, il n'était pas mieux, il le savait.

" Orihime, si tu ne me méritait pas, je ne serait pas là. C'est à moi de décider qui vaut la peine de partager ma vie et à mes yeux, tu l’aies. Ne soit pas trop dure envers toi-même, tu n'es pas parfaite, mais tu n'es pas non plus la plus impure dans ce monde. "

Peut-être qu'elle se faisait souffrir elle-même, mais Arbagon pouvait éviter certaines choses aussi pour en pas qu'elle ait mal. De plus, il ne savait pas comme l'aider, elle restait mystérieuse, ne s'ouvrait pas à lui. Il n'attendait que cela, avoir le moindre indice de ce qu'il pouvait faire pour l'aider à se remettre de son traumatisme. Qu'elle soit traumatisée, il n'en doutait pas, ce n'était pas rien de perdre ses parents à cet âge, mais elle pouvait vivre quand même. Lui avait réussis, bien sûr il gardait des séquelles qui se traduisait par la méfiance, les cauchemars et ses voix qui le saisissait parfois, mais il vivait sa vie quand même. Il avait toujours été bon pour penser, mais pas pour agir, c'est pourquoi il n'arrivait pas à appaiser Orihime, c'est pourquoi il s'enrageait tant contre lui-même. Ses larmes étaient comme des couteaux, ses larmes lui faisait mal, comme si la souffrance de la jeune femme et la sienne était la même, il n'avait jamais ressentit cela, bien qu'il avait souvent entendu parler de cet chose appeler empathie. Comment l'aider, comment? Il s'assit contre un arbre et prit Orihime sur lui, déposant sa tête sur son épaule. Il caressa lentement sa joue, réfléchissant comme à son habitude.

" Ne dit pas cela s'il te plait. Il existe d'autre façon pour faire partir cette souffrance. Ton existence n'est pas inutile, elle est importante pour moi et je n'ai pas peur d'être égoïste au point de t'interdire de te suicider. Nous avons discutez de bien des choses, tu sais que je fais énormément de sport, tu connais la raison de mes cauchemars et que mes relations familiales étaient loin d'être agréable, maintenant il est temps que je t'en révèle plus. Il y a quelque chose dans ma vie d'important que tu ignores encore, peut-être que cela pourra t'aider à comprendre certaines choses, je l'espère enfin.

Comme ma famille et le reste n’allaient pas bien, je me suis raccroché à ce que je pouvais. J’étais doué pour les arts martiaux, j'ai commencé à en faire plus intensément, je voulais apprendre, progresser et mon sensei la vite comprit. Il m'a prit sous son aile, il m'a donné des vrais entraînements. Au début, c'était en s'attaquant à ma fierté, ensuite il me battait continuellement. À force, il a brisé mon corps et mon esprit, totalement anéantis. J'ai pu me reconstruire, lentement, j'ai réussir à me refaire et pouvoir faire face à la vie, jusqu'à cette journée qui hante mes rêves. Les arts martiaux m'ont encore soutenu après, c'est grâce à elles que je suis ainsi aujourd'hui. Ce n'est peut-être pas pour le mieux, mais c'est pas si mal. Tu devrais te trouver quelque chose, qui te permettrait de te relever, un domaine où tu es bonne et que tu aimes. Cela t'aiderait. "

Orihime ecoutait attentivement Arbagon sans dire un mot,aprés qu' il est dit cela :" Orihime, si tu ne me méritait pas, je ne serait pas là. C'est à moi de décider qui vaut la peine de partager ma vie et à mes yeux, tu l’aies. Ne soit pas trop dure envers toi-même, tu n'es pas parfaite, mais tu n'es pas non plus la plus impure dans ce monde. "Elle resta calme et ne dit aucun mot,puis....

"Enfaite je crois qu'il faudrait qu'on arrête de se voir quelques temps,pour que j'ai le temps de réflechir à tout cela,en ce moment je vais pas bien mais il faudrait mieux que je reste un peu seul.J'ai decidé de retourner quelques jours à la maison des Osaki pour me sentir mieux et me detendre."

Aprés cela Arbagon lui racontait comment il avait pu vivre et s'accrocher à la vie.Mais Orihime était différente car défois elle ne ressentait qu'un grand vide au fond d'elle même,tout ce qu'elle voulait c'est d'être heureuse et rendre d'autres gens heureux c'était la seule chose qu'elle désirait pour tout le monde qui l'entourait c'est pour cela qu'elle devait laissé Arbagon vivre sa vie sans elle.Elle voulait le rendre heureux alors elle devait des sacrifices.

"Je crois qu'on devrait resté juste amis,car c'est ce que y a de mieux pour nous deux."

Il soupira, continuer à s'en-tête ne donnerait rien. Après tout, peut-être valait-il mieux la laisser partir quelques temps à la maison familiale. Sa mémoire lui reviendrait peut-être aussi en allant la bas, quelque chose la stimulerait peut-être, comment savoir. C'était un peu dur pour lui, il ne pouvait pas se faire à l'idée de la perdre, pas ainsi d'un coup, c'était plutôt rude. Il resserra délicatement Orihime contre lui et l'embrassa furtivement.

" Retournes chez toi et profites de ce moment. Reviens en bonne santé et en pleine forme, à ce moment tu me diras ce que tu auras choisi. Sache que peu importe ta décision, je ne pourrais pas t'oublier, tu est importante pour moi, prend soin de toi s'il te plait. "

Un goutte d'eau de fraya un passage à son oeil et en sortit lentement. C'était dur pour Arbagon de la laisser partir, d'avoir peur de la suite. Pourquoi avait-il peur maintenant, pourquoi ne pouvait-il pas la refouler comme d'habitude. Il resserra à nouveau son étreinte, un peu de bonheur avant d'avoir à continuer seul pendant le départ d'Orihime. Sentir celle qu'il aimait blottit contre lui, seulement quelques secondes, quelques secondes de bonheur.

Orihime voyant la larme d'Arbagon,se sentit un peu mal mais se dit quand même que c'était pour son bien et l'embrassa une derniére fois avant de partir de ses bras.Et lui fit un signe de la main pour dire aurevoir aprés cela elle prit le chemin du pensionnat et alla dans sa chambre doucement en essayant de ne pas se faire voir pas des surveillants si non elle aurait quelques problémes avec la proviseur.Elle ferma la porte à clé et alluma la lumiére,puis alla vers son armoire et sortit quelques vêtements et les mit convenablement dans un sac aprés cela,elle alla dans la salle de bain fait quelques trucs et alla dans son lit même si elle arrivait pas à s'en dormir.Quelques images de son rêve revenirent et quelques larmes se coullérent de ses yeux,et puis elle s'endorma et se réveilla à 7h du matin,elle se prépara prit son sac et téléphona à Mitsuki sa mére adoptif et lui démanda si elle pouvait venir la chercher,celle ci répondit oui,puis aprés un quart d'heure Mitsuki arriva et Orihime partit du pensionnat pour quelques jours en esperant de revenir en bonne forme.

Il profita du dernier baiser et lui renvoya son signe de main. Il l'a laissa partir et s'assit de nouveau contre l'arbre. Il respirait par saccade, les poings serrer, qu'allait-il arriver ensuite? Il laissa ses sanglots aller, il n'avait plus pleuré autant depuis si longtemps, depuis la journée qui avait laissé la cicatrice sur son épaule et où il avait échoué. Il resta un long moment, incapable de rien faire sauf verser de larmes, il fallait continuer à espérer, se relever et continuer, comme il le faisait toujours. Il se força à se calmer et se releva pour entrer au pensionnat. Quand il fut arrivé dans sa chambre, il se coucha dans son lit silencieusement pour réveiller personne et s'endormit les larmes aux yeux en silence, il allait avoir besoin d'une séance d'entraînement en se levant plus tard, il le sentait.

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